Course de Maransin du 10/08/14
Course du 21 juin 2014 à Barsac : Bataille de 5 ème places pour l’ESB entre les 3 ème et GS. Après un w.e. sans résultats, malgré la présence de Christophe C. à la course de Cérons, course réglée dès le début avec une échappée à 5 coureurs et Christophe coincé dans le peloton, nous nous retrouvons ce samedi 21 Juin à Barsac pour une nouvelle course. Barsac où j’ai déjà fais 5 ème il y a 2 mois.
Nous partons plus tôt pour aller encourager notre coéquipier qui a pris le départ en catégorie GS, j’ai nommé Patrice V.
Le temps est chaud et lourd et il n’y a pas de nuages sur place comparé à Bordeaux où on prend même quelques gouttes sur la route.
Le circuit fait 6 km environ sans difficultés particulières, 2 relances mais surtout des gravillons sur le retour vers la ligne sur une route étroite.
Patrice est toujours bien placé dans le peloton quand nous arrivons. Des échappés se forment mais sont toujours reprises par le peloton.
Il faut se rendre à l’évidence çà va arriver au sprint. Nous en profitons pour aller nous habiller avec Christophe et revenons pour le dernier tour.
L’arrivée est composée d’un virage sur la droite gravillonné, 300 mètres sur un faux plat montant, virage à droite et un faux plat descendant jusqu’à la ligne 300 mètres plus loin.
Il passe le dernier virage bien placé dans les 6 premiers. En passant devant nous, nous l’encourageons et suivons son sprint au milieu du groupe. Produisant son effort, il se fait enfermer par un coureur. Je me dis que c’est foutu et qu’il finit 6 ème, notre place fétiche à tous. Le retrouvant après la ligne, il me confirme qu’il a crié, que le coureur s’est écarté et qu’il a réussi à se faufiler pour la 5 ème place. Les premiers points pour lui et une bouteille de vin.
Au final 52 km à 36.8 km/h de moyenne pour lui au milieu d’une cinquantaine de coureurs.
À nous, départ à 16h sous un soleil de plomb, nous sommes une quarantaine.
Ça part vite derrière les 1ères catégories parties 30 s devant nous. 4 coureurs prennent déjà le large dès le départ et çà roule fort derrière pour les tenir à distance. Le premier tour est effectué à plus de 40 km/h. Le classement du meilleur sprinteur et les primes des autres tours n’arrangent rien. En attendant, on se mord les doigts avec Christophe derrière. Si çà finit comme le w.e. dernier, on a loupé la bonne. Dans le 3 ème tour, nous nous rapprochons des fuyards. 2 coureurs en profitent pour les rejoindre. Ils sont 6 maintenant. Mais les efforts et la chaleur usent les organismes. Nous les rattrapons enfin dans le 4 ème tour. 3 coureurs en profitent à leur tour pour nous fausser compagnie et bien sûr nous loupons encore le coche. Grrrrrrrr. En même temps, dur de remonter et de se placer aux avants-postes, tellement le rythme est élevé. À 3 tours de l’arrivée, tout le monde est groupé. C’est sans compter les tentatives infructueuses de certains pensant encore à la victoire. Un coureur arrive tout de même à s’extraire seul à 2 tours. Il est costaud et a déjà gagné le w.e. dernier. Christophe tente sa chance mais d’autres coureurs encore frais ne tardent pas à lui prendre la roue. Le petit groupe fait 7/8 coureurs et ont fais un trou. Je me lance à mon tour. On se retrouve une petite dizaine. çà fait trop et après un kilomètre, le peloton nous reprend. Christophe continue son effort et roule pour motiver les autres. çà avance par à coups sur des accélérations et le fuyard en profite pour gagner du terrain lui. Faut se rendre à l’évidence, nous courons pour la 2 ème place même si nous l’avons en point de mire. Dans le dernier tour, je me replace sur l’avant avant la partie étroite. Il y a des accélérations sans arrêt pour tenter de rentrer sur le fuyard. Je reste bien calé et laisse faire le travail à chaque fois aux 2/3 premiers.
Virage à droite, le faux plat montant, je suis 6ème. Dans le dernier virage, le coureur à ma droite me doublant à la corde déraille et me force à prendre large. Je prend 2 mètres. Je descend 2 dents et fonce vers la ligne. çà roule vite et mes jambes sont bonnes. Je remonte un coureur puis 2, celui ci ayant lui aussi des problèmes mécaniques. Le 2 ème et le 3 ème sont pas loin. Hélas le coureur à ma droite retrouve son matériel et me redouble à 50 mètres de la ligne et les coureurs devant moi roulent aussi vite, impossible de leur grappiller le moindre mètre. Je finirais donc encore 5 ème comme mon coéquipier de GS. Une bouteille de vin et 3 points sur ma carte en plus.
Au final, une course rapide sous la chaleur avec 58 km à plus de 38.7 km/h et où le maillot de l’ESB a été dignement montré.
Rdv vendredi soir pour les intéressés à la nocturne d’Ambarès où Claude P. avait gagné l’année dernière avec je l’espère à nouveau de bons résultats de l’ensemble de l’équipe.
Course du 9 juin 2014 : un podium de plus !
Course du 29 mai 2014 à Salles :
COURSE du 8 Mai 2014 à Pomerol :
Le 08/05/14 avait lieu à Pomerol en plein milieu des vignobles très prisés une course. 3 représentants du club au départ : J-Claude A. en GS avec 58 partants et Christophe C. et moi-même en 3ème avec 64 partants.
Mais sur les 2 derniers tours, on s’affaire à rentrer sur un fuyard en tête du peloton. Nous sommes plus sage avec Christophe et restons dans les 15 premières places tant bien que mal.
Un podium qui nous l’espérons en annonce d’autres !
Le podium des 3ème catégorie à Saugon (1 mai 2014)
COURSE du 3 Mai 2014 à Ambès Le circuit est sans grande difficulté sauf le vent (10 km de plat avec 2 grandes lignes droites opposées et juste 2/3 virages en ville sur le dernier kilomètre)
La motivation n’est pas au rdv dans les 3ème catégories, les restes de la course de jeudi se font sentir ainsi que la soirée trop arrosée du vendredi soir pour Christophe et moi-même.
Nous prenons quand même le départ avec 61 engagés pour 6 tours de circuit. les GS avec à peu près le même nombre d’engagés et 5 tours de circuit.
Les échappées se succèdent mais sans conviction vu le vent et la visibilité avec les lignes droites. Je m’essaye sur une prime du peloton à mi-course mais je finis à la 2ème place.
Arrivée au sprint avec encore une chute de 3 coureurs juste avant d’enchaîner le final. Bien placés sur l’avant nous évitons la chute. Je vire 4ème au dernier virage mais les derniers 300 mètres sont fatidiques malgré les encouragements de nos collègues GS sur le bord de la route. Les jambes ne répondent plus ni pour l’un ni pour l’autre et 4/5 coureurs me dépassent vite sur le final. Nous finirons entre la dizaine et la vingtième place après avoir relâché nos efforts.
Christophe en sera même quitte pour un ptit pâté à l’arrivée (merci le rosé de la veille).lol
Les Gs n’ont pas démérité avec 2 échappées de Patrice. Le placement sur l’arrivée sera par contre plus compliqué pour l’un comme pour l’autre et ils finiront dans le peloton sans pouvoir prétendre aux premières places lors de l’emballage final. Faut aimer frotter et se faire peur pour des arrivées comme çà…..
La suite jeudi prochain 8 mai à Pomerol en étant plus raisonnable cette semaine (récup, bonne hygiène de vie et je l’espère une bonne surprise à la clef)
Seb
COURSE du 1er Mai 2014 à Saugon Après un we dernier de repos pour les coursiers de 3ème catégorie et une course à oublier pour Patrice V. qui a été courir à Capian sous le vent et la pluie, nous nous retrouvons pour ce 1er mai à Saugon. La temps est incertain mais nous sommes tout de même 3 (Patrice V. en GS et Christophe C. et moi même en 3) au départ de cette course que nous connaissons tous: un circuit de 12 km plat avec 3 virages sans grande difficulté à part un long faux plat montant face au vent sur l’arrivée. Pour mémoire Christophe a déjà fais 5ème l’année dernière sur cette course.
La course s’annonce humide. L’échauffement se fait au dernier moment avec juste un aller retour sur la ligne droite d’arrivée et déjà une autre averse s’abat sur nous sur la ligne de départ. C’est donc déjà trempé que nous prenons le départ;
5 tours sont annoncés pour les 3 et 4 pour les Gs qui partiront derrière nous.
Le départ se veut prudent avec une route détrempée ce qui n’empêche pas les échappées. 4 fuyards prennent le large. Sur le retour du premier tour, je me dis pourquoi pas. Je tente ma chance et rentre sur les échappés à une centaine de mètres. Nous relayons à 5 mais le virage pour se retrouver face au vent ralentit notre progression et nous voyons vite revenir les avant-gardes du peloton. çà roule vite plus de 40km/h.
Les bourrasques de vent avec chaque averse ainsi que les longues lignes droites ne favorisent pas les échappées. À chaque tour, il y a une prime annoncée. Faisant la course devant, je tente une ou 2 fois de m’accrocher aux sprinteurs mais en vain. çà va trop vite pour moi. Comme à son habitude, Christophe fait le début de course derrière et je m’en inquiète pas plus que çà.
À la fin du 3ème tour, il revient à ma hauteur et tente même de fuir le peloton sur quelques accélérations produites par des coureurs.
Il faut bien se résigner vu la course çà arrivera au sprint.
Je lui conseille donc de rester dans les 15 premières places sur le dernier tour pour faire l’arrivée à mes côtés.
Un coureur arrive tout de même à prendre quelques longueurs seul. L’opportuniste a eu raison car le peloton pense à l’arrivée et a ralenti son allure.
Il lui laisse du champ et pense pouvoir le rattraper sur la dernière ligne droite face au vent ainsi que sur le dernier faux plat montant menant à l’arrivée.
C’était sans compter sur la nervosité des coureurs du peloton, une première chute se produit sur le bas côté au kilomètre environ au milieu de celui-ci puis une seconde à 500 mètres où un coureur finit au fossé. Les coups de freins sont nombreux et la progression difficile. La route humide ainsi que les bas côtés détrempés n’aident en rien.
Malgré celà je reste bien placé avec en point de mire au loin le fuyard. Un coureur lance alors le sprint du peloton. Je m’accroche au coureur devant moi et au fur et à mesure que les mètres défilent les forces manquent à certain. Çà y est, les jeux sont faits pour le premier qui passe la ligne en levant les bras.
Je suis toujours en course et mes rapides calculs me donnent 4ème. Je redouble d’effort voyant mon concurrent précédent relâché le sien mais c’est sans compter sur son regain d’énergie à 50 mètres de la ligne voyant que j’étais en train de le doubler.
Je finirais donc 4ème après une course folle. Dans mon relâchement, je retrouve mon coéquipier avec le sourire: il m’annonce qu’il finit juste derrière moi après une remontée fantastique sur le sprint final, bloqué dans le trafic plus bas. Christophe finira lui aussi dans les points 5ème comme l’année précédente.
2 coursiers de l’ESB dans les points et sur la photo finale des récompenses à Saugon , la classe…..Trempés mais on en a pas pour le moins démérité surtout qu’il fallait être kamikaze pour finir dans les points vu la météo.
Patrice lui finira dans le peloton des GS et fera 13ème.
Rdv samedi pour la course d’Ambès avec normalement le retour du soleil mais surtout J-Claude A. en GS et pourquoi pas Daniel C. en 3ème après l’aval de son médecin.
Seb
COURSE du 21 avril 2014 Je reviens vers vous pour vous narrer le 4ème épisode de nos aventures folles de coursiers pour cette année 2014. En ce lundi de Pâques c’est donc en co-voiturage que nous prenons la route avec Christophe pour cette course que nous connaissons bien. Un circuit plat de 5km sans grande difficulté sauf le vent et 2 grosses relances. Le départ est prévu pour nous à 15h30 mais nous partons plus tôt pour voir le départ de notre nouveau poulain en GS: j’ai nommé J-Claude A. surnommé par tous Pire-en-Pire. Nous le retrouvons sur place et lui prodiguons nos premiers conseils. Le départ est donné pour lui à 14h pour 10 tours de circuit. Pendant que nous nous préparons nous jetons un œil à chaque passage pour voir si notre grand nouveau est toujours bien présent dans le peloton. Et il n’en démord pas. Nous prenons alors le chemin de l’échauffement. À ce moment là le groupe des GS passe et nous nous accrochons. Le rythme est élevé : plus de 40 km/h. çà fait beaucoup pour un échauffement. Je jette vite l’éponge et finit mon tour à mon rythme. Christophe lui préfère continuer et faire 2 tours à l’arrière du peloton. Il est plus à çà près après ses 160 km du samedi …. Malgré sa toute première course, J-Claude n’en démérite pas et profite que 2 fuyards aient pris le large pour quitter le peloton et tenter de les rattraper. Quelques tours plus tard, il essaiera même de faire une prime sur un sprint du peloton. En vain, le sprint est très disputé. L’arrivée du peloton des GS nous réserve la surprise de le voir toujours bien placé dans les 20ères places. Félicitations à lui pour cette belle performance pour une première. Content de sa course mais comme il dit trop courte. Il faudrait au moins 10 tours de plus pour faire la différence sur la distance(c’est vrai que les courses de Gs se disputent sur 50 bornes). À droite sur la photo on voit notre ami Jean-Claude A. Cliquez sur la photo pour l’afficher en entier et en bonne définition.
Notre départ est prévu pour 15h30 mais la course des 2ème catégorie n’est toujours pas finie. Nous partirons avec une petite demi-heure de retard pour 12 tours. Le départ se révèle comme on l’avait prévu soutenu et nerveux. 2 échappées quittent assez rapidement le peloton dans les premiers tours et tiennent tête au peloton malgré le vent et l’allure rapide. Le peloton ne réagit pas de suite mais le retour sur la ligne vent dans le dos et les primes tous les 2/3 tours ne sont pas en faveur des 2 échappés. Nous revenons logiquement sur eux à mi-course. Cà roule fort et les rares relais pris font mal aux jambes. Je reste tout de même aux avant-postes pour pas louper d’autres échappés. Depuis le départ j’ai perdu de vue mon coéquipier mais je m’inquiète pas il doit encore fouiner dans la queue du peloton le temps de se chauffer….. À 5 tours de l’arrivée une échappée de 6/7 coureurs se dessine à la faveur de la ligne droite d’arrivée. Mes jambes sont déjà bien dures mais je tente mon coup. Je sors fort du peloton et les rejoins rapidement. Trop sans doute, en effet l’allure du groupe d’échappés est bien moindre et le peloton est très rapidement sur mes traces. Je vois alors enfin pointer le bout du nez de Christophe qui vient goûter aux joies de l’avant-garde du peloton pour l’arrivée. Chacun la joue ensuite en solitaire et de nombreuses échappés se forment. Le peloton s’allonge et l’élimination se fait par l’arrière. Les organismes souffrent du rythme élevé.
À 3 tours de l’arrivée je me retrouve en queue de peloton et les crampes commencent à apparaître sur mes cuisses endolories. Je glisse à Christophe en remontant le peloton tant bien que mal qu’il faut remonter si on veut finir avant de se faire prendre dans une cassure. À 2 tours de l’arrivée, un gars arrive à sortir pour de bon, çà roule fort le compteur descend rarement en dessous de 40 km/h. On s’accroche tant bien que mal et essayons de nous placer chacun de notre côté en vu du sprint final. Le fuyard ne sera pas repris malgré l’allure. Dans la dernière ligne droite, nous nous positionnons dans les 10 premières places pour le sprint pour la 2ème place, moi sur la droite de la route et Christophe sur la gauche. Le peloton prend toute la largeur de la route et la fatigue refroidit les ardeurs des baroudeurs. Le sprint part à environ 500 mètres de la ligne, de la droite je passe au milieu puis tout à gauche pour suivre le mouvement. Christophe lui est déjà enfermé et a perdu une dizaine de mètres. je ne me pose plus de question et donne tout ce qu’il me reste. Je commence à compter les coureurs devant moi et tout ceux que je remonte. çà peut le faire encore….ou pas. À une centaine de mètres de la ligne un groupe de 4/5 coureurs me remontent par la droite à l’abri du vent. Je finirai 10ème tout pile tandis que Christophe finira les mains en haut du guidon en roue libre dans le milieu du peloton.
Pas si mal que çà après 15 jours sans vélo…..Christophe lui est dégoûté de n’avoir pu fournir son effort correctement enfermé dans le trafic. Au final une course rapide tout de même avec 39.8 km/h de moy sur 62 km. Félicitations à tous pour avoir montré les couleurs du maillot de l’ESB et pour vos performances. La prochaine étape sera sans doute Saugon pour la fête du travail le 1er Mai avec je l’espère des points sur le podium pour l’un d’entre nous. Seb.
COURSE du 23 mars 2014 Comme chaque we, je viens vers vous pour vous raconter la vie des coursiers. Ce samedi se déroulait une course dans l’entre-deux mer à Barsac, course qu’on connait tous bien et qu’on a déjà faite au moins une fois. Ce we étant aussi le we ski organisé par le club beaucoup de coursiers ont préféré dévaler les pistes enneigées des Pyrénées à grande vitesse. Je me retrouve donc seul pour une fois avec un temps plutôt mitigé frais et venteux. Le départ est donné à 15h15 pour les 3 ème catégorie sur un circuit de 6 kms environ pour 9 tours de circuit sans grande difficulté à part 2 ponts d’autoroute et surtout un vent important en rafales. Nous sommes une soixantaine au départ ce qui parait plus raisonnable que le we dernier vu les routes empruntées qui sont étroites et en mauvais état sur la 2ème moitié du circuit. Les échappés se succèdent vite mais sont tenues à distance pour le peloton et les vaillants coureurs sont alors résignés quand ils se retrouvent dans la ligne droite d’arrivée face au vent…(le compteur descend fréquemment sous les 30 km/h à cet endroit tant le vent est puissant et nous déséquilibre régulièrement). Lors du 4 ème tour, une prime est annoncée au prochain passage avec une bouteille à la clef. Je me dis que je ne suis pas venu là pour rien et que je dois repartir au moins avec une bouteille dans la musette.
À 2 km environ de la ligne, je profite de 2 fuyards partis auparavant et ayant pris quelques longueurs pour sortir du peloton et les rejoindre. Hélas le peloton n’est pas loin et nous rejoint assez vite comme à chaque fois. Je reste quand même placé dans les premières places du peloton pour faire le sprint. À 500 mètres de la ligne je suis devant plein vent. J’attend que quelqu’un démarre mais le vent de 3/4 face refroidit les hardeurs de chacun. Enfin un coureur se décide et je lui prend la roue sur le champs. Un troisième coureur vient alors se mêler à la bagarre. Je finirais au final 3ème du sprint n’ayant pas la motivation finale pour lutter. Je réserve mes forces pour la fin de course et l’arrivée finale qui approche à grands pas. Le temps nous joue aussi des tours, après un départ sous le soleil, les rafales de vent nous ramènent des nuages et quelques gouttes de pluie mais rien de plus méchant ouffffff. Nous arrivons alors dans la partie finale et le speaker nous annonce 2 tours de l’arrivée. 2 fuyards en profitent alors pour prendre la fuite dans la ligne droite face au vent juste après le pont d’autoroute. Le peloton les garde à distance mais ne revient pas sur eux de suite. Il se passe alors un tour de plus pour repasser sur la ligne et entamer les 6 derniers kilomètres. Après un virage sur la droite où le vent est de 3/4 face et alors que je vois que le peloton ne revient toujours pas, un coureur sort sur la gauche et prend quelques longueurs. J’en profite pour sortir sur la droite et le rejoindre. Les 2 échappés sont alors à une centaine de mètres devant. Je passe à côté de lui et lui crie: »aller vient c’est bon on rentre ». Ce même coureur ne me répond même pas et je sens bien qu’il ne me sera d’aucune aide. Encore un pétard mouillé et un coureur qui a les yeux plus gros que ses jambes…..Je me retourne pour me rendre compte que j’ai fais le trou avec le peloton. Après un virage sur la droite, je me retrouve alors vent de 3/4 dos et les 2 coureurs en point de mire à une cinquantaine de mètres. Je redouble donc de puissance pour rentrer au plus vite sur eux. Hélas, les forces me manquent en arrivant sur le pont d’autoroute et je sens bien que mes jambes sont lourdes. Je suis alors à une vingtaine de mètres d’eux mais je sens bien qu’à 2 ils reprennent du terrain sur moi. Je me dis alors que j’ai pas le choix et qu’il me reste environ 3 kms à tenir en « chasse-patate » pour finir 3 ème. Je donne tout ce que j’ai tout en gérant mes forces. Après le dernier virage sur la droite pour revenir sur la ligne d’arrivée, il faudra revenir face au vent sur 1.5 km. C’est alors qu’un coureur de Bègles me rejoint. Cà sort encore du peloton…. Il me prend le relais et j’ai du mal à prendre sa roue. Le gaillard est plus frais que moi. Il s’écarte alors pour que je prenne le relais à mon tour mais je lui dis que je peux pas…Il redouble alors de force et nous emmène à vive allure. C’est alors que les éléments se déchaînent. La pluie recommence à tomber. Je m’accroche tant bien que mal pour tenir sa roue jusqu’au virage fatidique. Sur la relance, le concurrent bèglais a surestimé ses forces et peine face au vent. C’est alors que 2 autres concurrents reviennent encore sur nous. J’en profite pour changer de roue et gagner encore du terrain. Le peloton n’est pas loin derrière mais nous sommes en train de faire la jonction avec les 2 premiers. Je me met à l’abri comme je peux le vent venant de la gauche et les grélons venus maintenant en plus de la pluie caressés nos guiboles. Nous sommes alors 6. Il n’y aura pas de place pour tout le monde sur le podium. Le jeune de Villenave d’ornon qui a déjà fais ses preuves à st Loubès et Cavignac les we précédents attaque alors plein vent. Impossible de répliquer il est très fort. Je prend mon mal en patience à l’abri. C’est alors qu’à 200 mètres de la ligne mon acolyte bèglais peine et craque nous sommes plus que 5 esseulés. Moi je tiens bon la roue du 4ème devant moi et attend les derniers mètres pour sortir. Ce que je tente mais hélas sentant l’attaque venir, ce concurrent me ferme la porte protégée du vent et je ne peux le sauter par la gauche plein vent. Je finirais donc 5 ème alors que le peloton lui est déjà revenu pour finir devant le 6 ème échappé. Au final, une course de 57 kms à une vitesse moyenne de 37.5 km/h avec des conditions climatiques difficiles. Je prend mes premiers points de la saison accompagnés de 2 bonnes bouteilles de rouge. Je ne devais pas rentrer les mains vides….Mission accomplie et en plus en montrant le maillot de l’ESB. Seb.
1ère victoire de Claude PETITJEAN à Ambarès
Compte-rendu en direct live de l’intéressé lui-même.
Départ annoncé à 19h30, je réussis à débaucher dans les temps et me retrouve sur place à 18.15. Récupération du dossard je l’épingle sur le maillot me prépare et monte sur mon cheval pour l’échauffement. Je ne suis pas vraiment motivé mais il faut courir pour garder le rythme et ce soir il risque d’y en avoir …. Le circuit me plait beaucoup il est très technique avec 4 virages à l’équerre + un gauche droite ultra resserré, le top.
Nous sommes maintenant prêts à partir, les consignes sont les suivantes :
» 5 tours pour le premier classement de sprinteur et après tout les quart d’heure, primes au bon vouloir avec un total de 6 sur la soirée 1 heure de course + 5 tours. Voilà le tableau le tout sur une distance de 1km700.
Prêt 5, 4, 3, 2, 1 c’est partis je ne vous dit même pas comment je ne peux plus respirer!!!!! Nous avons démarré sur une note plutôt haute. Les tours s’enchaînent à une vitesse de branque déjà le 1er meilleur sprinter ou on comprend vite que le club du Bouscat à des ambitions sur ce trophée. Ils emballent le tempo et propulsent leur sprinter en bonne position sur la longue ligne d’arrivée mais il ne termine qu’a la seconde place. Un contre se fait de suite la ligne dépassée, un gars tout seul du club de Ribérac réussit à faire un trou et s’octroie la première prime au tour suivant et réussit à faire un tour de plus sans nous. Une fois sa chevauchée terminée quelque autres tentatives sans conséquences, je commence à avoir de bonnes sensations au fil des tours qui s’enchaînent toujours sur une cadence infernale. Je sors une fois ou deux avec un ou deux coureurs mais je m’aperçois très vite que ce n’est pas des gars très motivés….
Nous arrivons très vite à mi-course ou 30min pour ceux qui suivent, donc classement du meilleur sprinteur épisode 3 et comme le premier notre ami de Ribérac réitère avec un magnifique départ ou contre comme on dit, je me dis très vite que ce gars et vraiment vaillant et surtout très motivé. Je décide de contrer à mon tour en prenant bien soins de n’avoir personnes sur le porte bagage….. Mission accomplie, je rentre assez facilement sur lui et nous adoptons très vite une relation de vrai fuyard qui ne veut plus rien partager avec les autres et surtout pas le plaisir de rouler à deux et de ne plus freiner dans les virages. Après deux ou trois tours nous sommes revenus sur le peloton des GS qui se range volontiers au son de nos voix pour nous faciliter le passage. Ca c’est dérouler à merveille mieux que sur le plan. Tout ceci est excellent pour notre cavale puisque nous sommes maintenant devant un groupe de coureurs ce qui fait que nos poursuivants nous voient plus. Mon compagnon d’échappée est super sympa il ne triche pas on se partage le boulot nickel et nous mettons au point la tactique de rouler un peu en dedans sur la grande ligne droite de l’arrivée en léger faux plat montant et en plein vent et ensuite de mettre la poignée en coin dans l’autre partie du circuit ou nous sommes bien abrités et ou c’est très roulant. Entente parfaite nous partageons aussi les primes sans batailler pour faire des économies d’efforts.
Un ancien sur le bord de circuit qui connaissait mon équipier du soir nous tenait au courant de la situation, je commençais à y croire de plus en plus à notre échappée. Je demande au speaker en passant sur la ligne ou on en était du temps il me signifie que nous étions à 55 minutes de course donc c’était super. Mon camarade d’un soir me dit après le passage suivant que d’après son chrono nous étions à l’heure de course mais le chrono du podium ne devait pas tourner aussi vite !!!!
Enfin il nous annonce l’heure de course et nous signale les 5 derniers tours…. Plus que quatre….. trois et après un tour il nous redit trois!!!!!!
Mon collègue s’insurge et lui signale son erreur qu’il rectifie aussitôt et nous dit donc plus que deux….. et au virage mon équipier du soir commence un peu à piocher dans les réserves et perd un peu de vivacité. Je pense de suite à de l’intox et le lui fait savoir en lui disant de ne pas commencer à tricher qu’il fallait aller au bout et que nous n’allions pas nous faire reprendre….. Je passe un relais un peu plus appuyé pour lui montrer ma détermination il est toujours dans ma roue donc on arrive à la ligne ou la cloche retentie pour nous annoncer le dernier tour et l’arrivée au prochain passage. J’y suis à fond dedans je commence à réfléchir pour ne pas finir second sur 2… En tournant après la ligne un coup d’œil sur mon ami du soir en passant à côté de lui et une fois devant lui il me dit plusieurs fois : « ils arrivent ils arrivent » je pense de suite à une ruse pour que je roule plus fort devant pour m’user et mieux me passer sur la ligne. Je lui dis que non ils ne rentreront pas et l’oblige à passer devant encore une fois en ayant déjà choisi ma stratégie secrètement dans un coin de ma tête. Il fait son bout de relais et en me retournant je vois bien que derrière l’assaut était donné pour nous priver du final. Avant le gauche droite technique que je vous ai décri tout à l’heure je reprends la tête envois un peu de watts supplémentaires et après le grand droit qui nous ramène vers la ligne à au moins 250 mètres je me lève ajoute 2 dents et explose comme j’aime faire pour le sprint et termine en vainqueur cette belle soirée fraiche et venteuse de vendredi 28 Juin à Ambares. Plusieurs coureurs me félicitent après la ligne et surtout mon compagnon d’échappée qui m’avoue que grâce à moi nous sommes allés au bout car lui depuis les trois derniers tours il en pouvait plus. Il finit quand même second mais de justesse car mon démarrage et mon passage de virage la laissé collé à la route et c’est les dents serrées qu’il protège sa place de dauphin.
Voilà c’est la première victoire de la saison pour moi, j’espère qu’elle ouvrira la voie pour mes deux collègues que j’espère retrouver assez vite sur les circuits.
Bravo !!!!!!!