La Flèche Aquitaine 2014
En ce dernier dimanche du mois d’août nous étions nombreux du club à nous aligner au départ d’une épreuve devenue classique au fil des années à savoir « La Flèche Aquitaine » organisée par le cyclo-club de Cenon. Bénéficiant d’une météo des plus clémentes les plus courageux (ou les mieux entraînés) ont choisi d’effectuer le parcours de 100 km, les autres se sont retrouvés sur le 75 km.
En attendant un compte-rendu plus détaillé voici quelques photos de cette sortie. Merci à François de me les avoir envoyées.
[nggallery id=55]
Course du 30/08/2014 à Portets
[nggallery id=53]
Courses du 24/08/2014 : un podium de plus
Course de Maransin du 10/08/2014
Course de Maransin du 10/08/14
Course de Saint Loubès du 02/08/2014
Cantal – 2014
Cantal 2014
Participants : Michel COULBAULT, Serge LAURENT, Tonio ALVES, Laurent LAFON, François FLAVIGNY, Daniel CARNEIRO, Alain BOUKHERMA, Denis ERTLE, Francis RUBIO, Jean-Paul CONDOM, François MACHADO, Olivier BISCAY, Claude BEDIS, Christian CHAUVEAU, Philippe DIOT, Robert TALBOT, Robert BARDET.
Mercredi 11 juin 7H : tout le monde est à l’heure pour le départ des 2 remorques et des 3 véhicules.
Direction MAURIAC où nous arrivons au village de vacances Puy Saint Mary pour le déjeuner. Sous une grosse chaleur, on attaque la digestion en abordant la route vers Salers, alternance de petites montées et descentes casse-patte (Nous nous apercevrons au cours du séjour que toutes les routes sont ainsi ).La montée du col de la Neurone se fait tranquillement mais lors de la descente vers le pied du pas de Peyrol prévu ensuite, une grosse pluie d’orage nous surprend et pousse le groupe à attaquer le retour. Grosse allure en faux plat descendant sur une vingtaine de kilomètres (pour une fois) mais mauvaise surprise, la route directe vers Mauriac est impraticable : obligation d’emprunter un «mini-col» de 5 km vers Arvent de Salers très pentu mais qui n’entame pas les forces de nos cyclos qui reviennent vers le village de vacances à un train d’enfer (merci le petit vent dans le dos et les costauds qui ont tiré devant).
Bien sûr, 1ère mousse à Salers afin de préparer le circuit du lendemain.
Jeudi matin : facile, une descente de 7 ou 8 km pour commencer (on ne se réchauffe pas trop mais on ne va pas se plaindre).Tonio et Christian bataille déjà avec leurs caméras embarquées : le métier de caméraman sportif ne s’improvise pas. S’ensuit une montée ombragée pour continuer le circuit vers le barrage de l’Aigle où la remontée vers Chalvignac donne lieu aux premières explications entre grimpeurs avant de rentrer pour le déjeuner.
L’après-midi, le groupe se dirige vers Bort-les-Orgues sous la direction impériale du capitaine de route Robert : après quelques petits détours, montée vers le Château de Val majestueux et se reflétant dans un beau plan d’eau.
3 petits malins (Laurent, Christian et Olivier) ont pris la route du retour à Bort-les-Orgues, pressentant sans doute un retour difficile : effectivement, le parcours usant des petites bosses à répétition casse les pattes à beaucoup d’autant plus que coup dur, la route du retour est toujours impraticable (voir circuit du mercredi) : re-belote pour la montée vers Arvent de Salers : même si on la connait mieux, ça monte quand même fort en fin de parcours.
La douche et le repas sont les bienvenus et tous les sportifs se retrouvent devant la coupe du monde de foot. Le circuit du lendemain sur la journée entière en inquiète quand même quelques-uns.
En ce vendredi matin, nous retrouvons avec reconnaissance notre doublette d’assistance Tic et Tac au volant du véhicule : nous pouvons partir en toute sécurité car ils veilleront sur nous.
Départ par SALERS puis descente vers Fontanges et on attaque le col St Georges (6.5km) enchaîné avec le col du Légal
(6.5km de plus) : les écarts se creusent, n’est-ce pas Olivier ?
Le casse- croute nous attend en haut du col et nous enchaînons la descente vers le col de Bruel (super facile, ça descend) puis vers St-Julien-de-Jordanne et Manganes. Et là, il faut y aller, entamer la montée du Pas-de- Peyrol vers le Puy Mary : presque tous les cyclos gravissent les 11km d’ascension excepté Olivier et Christian qui se réservent bien sûr pour l’après-midi. Bravo à tous les grimpeurs.
Après un pique-nique pris au départ de l’autre versant, nous repartons sous la menace d’un ciel qui se charge et finalement qui va nous arroser copieusement. En plus, une erreur d’aiguillage nous fait rallonger le parcours (Christian et Olivier avaient prévu le coup) : heureusement après la pluie, le beau temps sur la route de Rioms-es-Montagne puis Valette et Trysac pour finir, mais vous l’avez deviné au pied de notre montée (oui, c’est ça, on l’aura affronté 3 fois en 3 jours) vers Arvent de Salers : c’en est trop pour Christian et Olivier qui accompagnent Serge et Michel dans le camion pour la montée.
Une tournée générale au bar du coin et retour au bercail après 150km au lieu des 130 prévus. Dur, dur pour les jambes !
Grosse journée d’assistance de Michel et Serge salué par tous autour de l’apéro.
Samedi matin, les jambes sont un peu dures mais le début du parcours se passe à bonne allure quand même sur le plateau vers le barrage d’Enchanet : Laurent s’essaye à la caméra avec un tel entrain que la mémoire est pleine rapidement.
L’heure tourne et les bosses s’enchaînent : Olivier a une défaillance et le groupe décide de l’attendre. Sur un parcours usant avec vent de face en plus, la progression est lente et nous pensons bien que nous serons en retard pour le déjeuner : mais tant bien que mal, tout le monde rentre à bon port et nous pouvons nous restaurer et reprendre des forces grâce au jeune serveur qui nous a attendu : sympa, merci.
Michel et Serge ont aussi fait un tour ce matin entre eux mais apparemment n’ont pas chômé non plus.
L’après-midi, quelques vaillants enfourchent leurs vélos mais la majorité prend quelque repos : la semaine avance et les organismes sont entamés.
Le soir, en revanche, tous sont présents et en forme pour aller déguster une gargantuesque côte de bœuf (de Salers bien sûr) à Salers en refaisant les parcours du séjour.
Le dimanche, un dernier circuit vers le lac de Neuvic nous entraîne sur des petites routes sans grande difficulté en Corrèze et c’est à peine si nous remarquons la montée après le barrage de l’AIGLE qui nous ramène vers le campement .
Le séjour se termine, on range les vélos dans les housses puis on charge les remorques et on refait les parcours de ces beaux paysages, difficiles mais magnifiques de cette rude région du Cantal.
Le séjour s’est parfaitement bien passé (merci à Daniel et à Denis de nous avoir emmené dans ces lieux) dans une ambiance conviviale sympa : nous avons découvert ou redécouvert des copains pendant ce séjour et la majorité est déjà partante pour l’Ariègeoise dans 15 jours et aussi pour le week-end à Argeles en septembre.
[nggallery id=49]
Petit résumé en vidéo de notre sortie :
L’étape du Tour 2014
Il y a bien longtemps, à ma connaissance, que des membres de l’ESB-cyclo n’avaient participé à la redoutable épreuve de l’étape du Tour. Cette année ils étaient trois (Robert B., Patrice C. et Philippe L.M.). Ils n’ont pas été gâté par la météo mais lisons plutôt le récit qu’en a fait Philippe. BRAVO pour leur courage et leur bon résultat. (Benoît)
ÉTAPE DU TOUR PAU-HAUTACAM – 20 JUILLET 2014
Il nous a fallu un peu de patience avant d’accéder à la ligne de départ, un moment privilégié pour échanger avec les engagés des différents SAS, autant d’expériences et d’anecdotes de passionnés de vélo qui vous mettent en jambe et surtout vous font trépigner d’impatience avant de se lancer dans cette magnifique aventure.
Le speaker a beau annoncer qu’au sommet du TOURMALET le soleil nous attend, on reste tout de même sceptique !
Puis c’est le grand départ avec un défilé dans les rues de PAU, parfum de tour de France avec un public qui acclame le serpent des courageux dont l’issue de cette journée est loin d’être acquise !
Quelques frissons lors des premiers kilomètres car les cyclistes sont excités et l’allure est très vive, plus de 40 km/h avant la première bosse. Parlons-en de cette bosse, non répertoriée elle en a surpris plus d’un…
Déjà les jambes nous ramène à la raison et chacun révise sa stratégie.
La descente qui suit est grisante, mais la réalité des premières chutes tempère les ardeurs des descendeurs, il est plus prudent d’avoir les mains sur les freins.
Et puis, petit à petit au fil des kilomètres le peloton se régule et se discipline et enfin chacun d’entre nous peut choisir le groupe qui lui convient pour tenter de rejoindre le bas du TOURMALET dans les meilleures conditions.
Le long parcours à travers la compagne BEARNAISE puis BIGOURDINE sent bon l’ambiance de la grande boucle, la traversée des villages est animée, un grand merci aux locaux qui ont su accueillir
cette manifestation avec la ferveur habituelle de TOUR. L’ascension des côtes de BENEJAC et de LOUCRUP étaient attendues, sans surprise elles ont laissé des traces dans les organismes et déjà certains montrent des signes de fatigue. Pourtant ce n’est que le début !
BAGNERES de BIGORRE : Première zone de zone de turbulence la pluie s’invite et nous oblige à enfiler les vêtements de pluie que certains ne quitteront qu’à BAREGES.
Contre toute attente la montée du TOURMALET se passe plutôt bien. Malgré la pluie le « ravito » de LA MONGIE est le bienvenu , mais l’impatience d’en découdre avec le géant des PYRENEES est grande !
Juste le temps d’une photo souvenir sous le vélo de bronze et en route vers BAREGES, nous sommes trempés, il fait froid, pas plus de 8° mais de toute façon on est là pour en baver !
La descente est dangereuse nous sommes nombreux et la route glissante oblige à la plus grande prudence. Arrivés à BAREGES, les organisateurs invitent ceux qui le souhaite à venir se réchauffer sous une tente. Les vélos entassés sur la place prouvent que la proposition est bien accueillie. D’autres préfèrent filer vers LUZ, redoutant la reprise du vélo après ce bref temps de repos.
La vallée entre LUZ et le bas d’HAUTACAM nous offre un vrai moment de vélo, un faux plat descendant de 15 km au bord du gave dévalé à plus de 40 km/h : Que du bonheur !
Enfin la dernière montée se profile, elle est redoutable et il va falloir trouver le juste équilibre entre efficacité et style ! Pas le choix ça se fera à la pédale !
« LE HAUTACAM » comme on dit la bas, un grand moment de labeur, beaucoup de monde dans la montée avec aussi des cyclistes exténués préférant rallier l’arrivée à pied coute que coute. Chaque coup de pédale compte, l’ascension se fait au moral et nous nous encourageons collectivement.
Enfin la flamme rouge ! c’est bon on va donc finir c’est sûr ! Le dernier kilomètre est un régal dont il faut profiter pleinement car l’instant est bref mais chargé d’émotion. De quoi être traversé à la fois par un sentiment de satisfaction mais surtout d’humilité vis-à-vis des coureurs arrivés avant nous, mais aussi à ces forçats de la route qui gravissent les pentes à des vitesse vertigineuses.
Voici les résultats de nos trois vaillants cyclo de l’ESB :
Sur 13000 inscrits et 8453 finisseurs :
- Robert Bardet – 3833eme en 7h39’08’’ – Cat H 65-69
- Patrice Capircio – 6076eme en 8h36’’18’’ – Cat H 50-54
- Philippe Le Mouroux – 6439 en 8h46’’14’’ – Cat H 50-54
Peu importe le contrat est rempli nous n’avons qu’un envie : recommencer ! Philippe LE MOUROUX
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.