Course de Maransin du 10/08/2014

Course de Maransin du 10/08/14

Après un w.e. dernier où nous avions commencé à goûter aux joies des courses de côtes, nous avons décidé de réitérer ce w.e. à Maransin .
Nous étions 2 au départ de 3 ème catégorie : Christophe C. et moi même.
Les nouveaux maillots étant arrivés, nous misons sur le port de ces nouvelles couleurs pour briller.
Maransin_10-08-14
Mais le tour de reconnaissance en voiture nous refroidit direct.
Le circuit est très vallonné d’un côté sur une route étroite avec 3 toboggans successifs puis un retour en faux plat face au vent très exposé avant un retour sur la ligne. Tout ça sur 5 kms.
Christophe est déjà découragé d’avance. Mais nous partons dans l’idée de faire un bon résultat en restant cacher jusqu’à l’arrivée (pas comme les w.e. précédents).
Nous sommes 34 au départ dans notre catégorie et lancés pour 12 tours de circuit.
Dès le départ, le ton est donné avec une longue descente à vive allure (plus de 64 km/h de vitesse maxi) sur une route étroite et sinueuse mais les premières bosses ralentissent vite l’allure. Le faux plat de retour vers la ligne d’arrivée très exposé au vent décourage vite ceux qui veulent prendre la poudre d’escampette.
Nous restons sagement planqués au milieu du peloton avec Christophe même si les jambes me démangent.
Le rythme est saccadé avec une vive accélération sur la première partie de circuit entre la grosse descente et les bosses suivantes puis un ralentissement total à moins de 30 km/h sur la partie plus facile mais très venteuse.
Dans le 5ème tour, alors que les premiers 1ère catégorie nous mettent déjà un tour, des petits malins en profitent pour nous fausser compagnie au train. Ils sont 3 dont 2 de la même équipe. Ils prennent régulièrement du terrain surtout que le groupe de poursuivants des 1ère catégorie vient s’intercaler entre nous. Un coureur de leur équipe vient aussi semer le trouble aux avant-postes du peloton dès que celui-ci accélère de trop.
Les tours défilent ainsi et les jambes de chacun deviennent de plus en plus dures. À 2 tours de l’arrivée, nous apercevons dans une ligne droite nos 3 fugueurs. Ils ne sont plus très loin. Au sommet d’une bosse, ils ne sont plus qu’à une centaine de mètres. D’autres coureurs tentent alors leur chance en solo en imprimant de vives accélérations. Hélas ceci ne fait pas avancer le groupe et les fuyards reprennent de l’avance sur nous. Dernier tour annoncé.
Il reste encore pas mal de monde. Sur la partie ventée, les sorties continuent surtout que sur une partie dégagée nous devinons encore les 3 premiers au milieu d’un groupe de 1ère catégorie et de coureurs esseulés.
Virage à droite, le vent est de 3/4. Je suis calé en 3/4 ème position dans la roue du coureur de st Denis-de-Pile qui protégeait ses 2 compatriotes échappés plus tôt dans l’après-midi. Il roule fort et sens bien qu’il peut revenir sur les intercalés. Le dernier coup de cul arrive. À mi-pente, il démarre. Toujours calé dans sa roue je le suis. ça frotte derrière et ma roue arrière touche. Je continue. ça redescend un peu et nous rattrapons un coureur. Ça roule vite mais sans plus mais j’attend le dernier moment. Courbe sur la droite et la ligne est déjà là. Je me dresse et saute le coureur en question.
Un peu plus loin je retrouve mon poulain. Je lui explique que je finis 1er du peloton et donc logiquement 4ème. Il me dit: » je dois faire 5 alors j’étais dans ta roue lol ». Et il rajoute: » et encore j’ai été gêné puis la ligne est arrivée trop vite j’ai pas eu le temps de me lancer » un peu déçu.
Mon compère a l’air d’avoir bien digéré son sandwich ingurgité 1h30 avant sur la route et les bosses qui ne sont pas vraiment sa tasse de thé.
C’est sans compter sur le tour de récupération où un groupe de première catégorie nous rattrape, je laisse filer et coupe par une route transversale. Christophe lui, continue avec eux pour finir même devant et les emmène. Il lui en restait encore sous la pédale c’est clair.
Au final, 62 kms et un « petit » 34 km/h de moy pas si mal vu la configuration de la course.
Après avoir remis nos dossards, nous nous avançons vers le podium pour confirmer notre performance mais hélas mes comptes étaient faussés et 2 coureurs n’avaient pas été repris. Nous finirons donc aux portes des points 6ème et 7ème.
Comme quoi quand on prend des risques ça paye pas et quand on en prend pas non plus…. Dur dur le vélo. Y a vraiment pas de solution miracle! Faut suivre son intuition et c’est rarement le plus costaud qui gagne.
La suite au prochain épisode
Seb