Course de Salles : 14 mai 2015

podium-SallesUn podium à la clé
En ce jeudi de l’ascension avait lieu une course à Salles comme chaque année.
3 coureurs étaient inscrits à cette épreuve dans 3 catégories différentes : J-Claude A. en Gs et moi-même en 2ème catégorie pour un départ à 14 h et Christophe C. en 3ème catégorie pour un départ à 16h. Comme chaque année, le club organisateur met à disposition des coureurs des puces électroniques à mettre à la cheville pour mieux gérer le classement des coureurs. 170 coureurs au total avec plus de 50 coureurs dans nos catégories respectives.
Sinon le circuit n’a pas changé avec un départ sur une route large qui se rétrécit sur le retour au milieu des bois avec une route en mauvais état avant un retour sur une grande route large ouverte que sur un côté de circulation. 2 difficultés cependant : le vent et un orage peu avant la course de 14h qui rend la chaussée glissante ; 2 faux-plats et un rond-point à prendre par la droite juste avant la ligne d’arrivée. Le tout sur un peu plus de 10 km.
Le départ est folklorique pour les 2ème : le speaker annonce le départ puis un grand « stop » adressé aux GS pour qu’ils ne passent pas la ligne de départ. Des coureurs font alors demi-tour pendant que d’autres poursuivent leur lancée. Un beau bazar d’entrée mais la course reprend son cours à un bon rythme. La route a eu le temps de sécher un peu et rend la course moins dangereuse. Les échappées se succèdent mais l’avant-garde du peloton veille au grain. Je reste bien au chaud dans le 2éme tiers du peloton et tente de suivre le rythme imprimé .
Au troisième tour, je me replace un peu sur l’avant à la faveur des 2 faux-plats. À chaque tour de circuit soit 7 pour les 2ème cat, une prime est distribuée aux 2 premiers. Je me dis pourquoi pas. Je me lance avec quelques coureurs mais un fort vent de côté avant le rond point et une vive relance après me décourage. Je finirai 5 ou 6ème. C’est alors que nous doublons notre ami Christophe qui vient s’échauffer à l’arrière de notre peloton sur un tour. Quelques gouttes recommencent à tomber puis à mi-circuit une belle averse. Une partie du circuit redevient glissante et je suis loin d’être rassuré. Je recule encore dans le peloton. Arrive le 5ème tour et mes jambes deviennent lourdes. Je n’avais plus l’habitude d’un rythme aussi élevé. En effet ma dernière course remonte au 21/03 à Barsac et là le compteur ne descend guère sous la barre des 40 km/h. Je m’accroche tout de même tout en évitant les pièges des écarts de certains coureurs qui finissent dans le bas côté, des glissades des autres ou des embardées dues au vent.
Enfin, la cloche retentit alors que les GS sont déjà arrivés : J-claude finira à la 14 ème place arrêté dans sa lancée par le rond-point avant la ligne.
J’ai repris un peu de force mais suis toujours mal placé. À la relance de la dernière ligne droite, je suis dans les 10 derniers mais peu importe, l’arrivée se joue sur la ligne. Le compteur bloqué à plus de 60 km/h, je remonte le peloton par la gauche à l’abri du vent pour gagner des places mais je ne suis pas le seul. À 1.5 kilomètre, juste avant le premier faux-plat, je me retrouve enfermé au milieu du peloton. Sur la montée de ce dernier, çà s’ouvre sur la gauche, je m’engouffre et gagne encore quelques places bien à l’abri des coureurs sur ma droite. Dernière descente à vive allure où je suis obligé de mettre tout à droite pour suivre l’allure et surtout me hisser dans les premières places. Faut jouer des coudes pour passer le rond-point dans les premières places….Après un ultime effort, j’arrive à me hisser à la 5 ou 6ème place à l’entrée du rond-point où l’allure ralentit fortement. Le sprint est alors lancé avec la ligne à 200 mètres. Je me dresse sur mes pédales et essaye de suivre les meilleurs. Hélas c’était sans compter que j’avais oublié de remonter des dents au dérailleur à l’entrée du rond-point, concentré sur mon effort. Le relance s’en trouve dure et hachée sur le 50/13. Les premiers me lâchent et je comprends vite que le podium s’envole. Je relâche donc mon effort pour passer la ligne 10 ème.
Pas si mal pour une reprise et un compteur qui affiche 71 km et 40.5 km/h de moyenne avec une vitesse maxi qui frôle les 63 km/h.
Au tour de Christophe de prendre le départ à 16 h. La route a séché et les sprinteurs peuvent s’en donner à cœur joie. Christophe coure comme moi, bien au chaud dans le peloton et un peu sur l’arrière. Les tours s’enchaînent et les tentatives d’échappées vont vite avorté. Faut se rendre à l’évidence çà va arriver au sprint aussi faut-il encore éviter les pièges des chutes….À mi-course, il me fait un clin d’œil et je sens bien qu’il est en forme. La cloche annonce leur dernier tour et je lui conseille vivement de remonter dans le peloton surtout que c’est impossible sur le retour vu l’étroitesse de la route. Après avoir évité une voiture et une dépanneuse qui arrivent à contre sens sur la dernière ligne droite, le peloton se présente à l’entrée du rond-point. Christophe a remonté comme moi sur la gauche au profit des 2 dernières difficultés mais il virera vers la 15ème place au rond-point. Il se lance alors dans un sprint final et remonte ses concurrents. À 100 mètres de la ligne, il est 4ème et relâche un peu son effort, en se retournant il s’aperçoit qu’il a 2 autres concurrents sur le porte bagage. Il continue donc son effort pour passer la ligne à la 4ème place alors que le 3ème est à une dizaine de mètres devant lui. Comment rivaliser contre une course d’équipe de Carignan qui arrive à placer 2 de ses coureurs dans les 5 premières places (1 er et 3 ème) en lançant le sprint de loin (idem course de Barsac pour ceux qui ont déjà suivi nos aventures comme celle -ci)?
Mais bon l’honneur est sauf et Christophe montera sur le podium pour être récompensé d’un beau magnum de vin.
Après une pizza bien méritée, nous regagnerons ensemble nos pénates avant une nouvelle étape samedi pour la course de Marcenais, nouvelle au calendrier, qui je l’espère nous permettra de montrer encore le maillot de l’ESB sur les plus hautes marches du podium.
Seb