Tous les articles par Benoit

Course du 1er mai 2014 à Saugon

COURSE du 1er Mai 2014 à Saugon Après un we dernier de repos pour les coursiers de 3ème catégorie et une course à oublier pour Patrice V. qui a été courir à Capian sous le vent et la pluie, nous nous retrouvons pour ce 1er mai à Saugon. La temps est incertain mais nous sommes tout de même 3 (Patrice V. en GS et Christophe C. et moi même en 3) au départ de cette course que nous connaissons tous: un circuit de 12 km plat avec 3 virages sans grande difficulté à part un long faux plat montant face au vent sur l’arrivée. Pour mémoire Christophe a déjà fais 5ème l’année dernière sur cette course.
La course s’annonce humide. L’échauffement se fait au dernier moment avec juste un aller retour sur la ligne droite d’arrivée et déjà une autre averse s’abat sur nous sur la ligne de départ. C’est donc déjà trempé que nous prenons le départ;
5 tours sont annoncés pour les 3 et 4 pour les Gs qui partiront derrière nous.
Le départ se veut prudent avec une route détrempée ce qui n’empêche pas les échappées. 4 fuyards prennent le large. Sur le retour du premier tour, je me dis pourquoi pas. Je tente ma chance et rentre sur les échappés à une centaine de mètres. Nous relayons à 5 mais le virage pour se retrouver face au vent ralentit notre progression et nous voyons vite revenir les avant-gardes du peloton. çà roule vite plus de 40km/h.
Les bourrasques de vent avec chaque averse ainsi que les longues lignes droites ne favorisent pas les échappées. À chaque tour, il y a une prime annoncée. Faisant la course devant, je tente une ou 2 fois de m’accrocher aux sprinteurs mais en vain. çà va trop vite pour moi. Comme à son habitude, Christophe fait le début de course derrière et je m’en inquiète pas plus que çà.         Saugon_1_01-05-14
À la fin du 3ème tour, il revient à ma hauteur et tente même de fuir le peloton sur quelques accélérations produites par des coureurs.
Il faut bien se résigner vu la course çà arrivera au sprint.
Je lui conseille donc de rester dans les 15 premières places sur le dernier tour pour faire l’arrivée à mes côtés.
Un coureur arrive tout de même à prendre quelques longueurs seul. L’opportuniste a eu raison car le peloton pense à l’arrivée et a ralenti son allure.
Il lui laisse du champ et pense pouvoir le rattraper sur la dernière ligne droite face au vent ainsi que sur le dernier faux plat montant menant à l’arrivée.
C’était sans compter sur la nervosité des coureurs du peloton, une première chute se produit sur le bas côté au kilomètre environ au milieu de celui-ci puis une seconde à 500 mètres où un coureur finit au fossé. Les coups de freins sont nombreux et la progression difficile. La route humide ainsi que les bas côtés détrempés n’aident en rien.
Malgré celà je reste bien placé avec en point de mire au loin le fuyard. Un coureur lance alors le sprint du peloton. Je m’accroche au coureur devant moi et au fur et à mesure que les mètres défilent les forces manquent à certain. Çà y est, les jeux sont faits pour le premier qui passe la ligne en levant les bras.
Je suis toujours en course et mes rapides calculs me donnent 4ème. Je redouble d’effort voyant mon concurrent précédent relâché le sien mais c’est sans compter sur son regain d’énergie à 50 mètres de la ligne voyant que j’étais en train de le doubler.
Je finirais donc 4ème après une course folle. Dans mon relâchement, je retrouve mon coéquipier avec le sourire: sprint_Saugon_1-05-14il m’annonce qu’il finit juste derrière moi après une remontée fantastique sur le sprint final, bloqué dans le trafic plus bas. Christophe finira lui aussi dans les points 5ème comme l’année précédente.
2 coursiers de l’ESB dans les points et sur la photo finale des récompenses à Saugon , la classe…..Trempés mais on en a pas pour le moins démérité surtout qu’il fallait être kamikaze pour finir dans les points vu la météo.
Patrice lui finira dans le peloton des GS et fera 13ème.
Rdv samedi pour la course d’Ambès avec normalement le retour du soleil mais surtout J-Claude A. en GS et pourquoi pas Daniel C. en 3ème après l’aval de son médecin.
Seb

Sortie du 26 avril 2014

Malgré un temps plus que maussade quelques intrépides se sont  élancés sur les routes  rive droite en ce samedi 26 avril 2014. Le groupe s’est divisé en deux à Créon, les plus courageux sont partis sur Targon et les autres retour « Maison »en passant par le petit Tourmalet, crevaison de Patrice en haut de cette côte. Vraiment pas de chance ce Patrice !!!

sortie-26-04-2014-1sortie-26-04-2014-2

Course du 21 avril 2014

COURSE du 21 avril 2014 Je reviens vers vous pour vous narrer le 4ème épisode de nos aventures folles de coursiers pour cette année 2014. En ce lundi de Pâques c’est donc en co-voiturage que nous prenons la route avec Christophe pour cette course que nous connaissons bien. Un circuit plat de 5km sans grande difficulté sauf le vent et 2 grosses relances. Le départ est prévu pour nous à 15h30 mais nous partons plus tôt pour voir le départ de notre nouveau poulain en GS: j’ai nommé J-Claude A. surnommé par tous Pire-en-Pire. Nous le retrouvons sur place et lui prodiguons nos premiers conseils. Le départ est donné pour lui à 14h pour 10 tours de circuit. Pendant que nous nous préparons nous jetons un œil à chaque passage pour voir si notre grand nouveau est toujours bien présent dans le peloton. Et il n’en démord pas. Nous prenons alors le chemin de l’échauffement. À ce moment là le groupe des GS passe et nous nous accrochons. Le rythme est élevé : plus de 40 km/h. çà fait beaucoup pour un échauffement. Je jette vite l’éponge et finit mon tour à mon rythme. Christophe lui préfère continuer et faire 2 tours à l’arrière du peloton. Il est plus à çà près après ses 160 km du samedi …. Malgré sa toute première course, J-Claude n’en démérite pas et profite que 2 fuyards aient pris le large pour quitter le peloton et tenter de les rattraper. Quelques tours plus tard, il essaiera même de faire une prime sur un sprint du peloton. En vain, le sprint est très disputé. L’arrivée du peloton des GS nous réserve la surprise de le voir toujours bien placé dans les 20ères places. Félicitations à lui pour cette belle performance pour une première. Content de sa course mais comme il dit trop courte. Il faudrait au moins 10 tours de plus pour faire la différence sur la distance(c’est vrai que les courses de Gs se disputent sur 50 bornes). À droite sur la photo on voit notre ami Jean-Claude A. Cliquez sur la photo pour l’afficher en entier et en bonne définition.

course GS Les Ferrés 21-04-14Notre départ est prévu pour 15h30 mais la course des 2ème catégorie n’est toujours pas finie. Nous partirons avec une petite demi-heure de retard pour 12 tours. Le départ se révèle comme on l’avait prévu soutenu et nerveux. 2 échappées quittent assez rapidement le peloton dans les premiers tours et tiennent tête au peloton malgré le vent et l’allure rapide. Le peloton ne réagit pas de suite mais le retour sur la ligne vent dans le dos et les primes tous les 2/3 tours ne sont pas en faveur des 2 échappés. Nous revenons logiquement sur eux à mi-course. Cà roule fort et les rares relais pris font mal aux jambes. Je reste tout de même aux avant-postes pour pas louper d’autres échappés. Depuis le départ j’ai perdu de vue mon coéquipier mais je m’inquiète pas il doit encore fouiner dans la queue du peloton le temps de se chauffer….. À 5 tours de l’arrivée une échappée de 6/7 coureurs se dessine à la faveur de la ligne droite d’arrivée. Mes jambes sont déjà  bien dures mais je tente mon coup. Je sors fort du peloton et les rejoins rapidement. Trop sans doute, en effet l’allure du groupe d’échappés est bien moindre et le peloton est très rapidement sur mes traces. Je vois alors enfin pointer le bout du nez de Christophe qui vient goûter aux joies de l’avant-garde du peloton pour l’arrivée. Chacun la joue ensuite en solitaire et de nombreuses échappés se forment. Le peloton s’allonge et l’élimination se fait par l’arrière. Les organismes souffrent du rythme élevé.

 À 3 tours de l’arrivée je me retrouve en queue de peloton et les crampes commencent à apparaître sur mes cuisses endolories. Je glisse à Christophe en remontant le peloton tant bien que mal qu’il faut remonter si on veut finir avant de se faire prendre dans une cassure. À 2 tours de l’arrivée, un gars arrive à sortir pour de bon, çà roule fort le compteur descend rarement en dessous de 40 km/h. On s’accroche tant bien que mal et essayons de nous placer chacun de notre côté en vu du sprint final. Le fuyard ne sera pas repris malgré l’allure. Dans la dernière ligne droite, nous nous positionnons dans les 10 premières places pour le sprint pour la 2ème place, moi sur la droite de la route et Christophe sur la gauche. Le peloton prend toute la largeur de la route et la fatigue refroidit les ardeurs des baroudeurs. Le sprint part à environ 500 mètres de la ligne, de la droite je passe au milieu puis tout à gauche pour suivre le mouvement. Christophe lui est déjà enfermé et a perdu une dizaine de mètres. je ne me pose plus de question et donne tout ce qu’il me reste. Je commence à compter les coureurs devant moi et tout ceux que je remonte. çà peut le faire encore….ou pas. À une centaine de mètres de la ligne un groupe de 4/5 coureurs me remontent par la droite à l’abri du vent. Je finirai 10ème tout pile tandis que Christophe finira les mains en haut du guidon en roue libre dans le milieu du peloton.

Course 3ème Les férrés 21-04-14 Pas si mal que çà après 15 jours sans vélo…..Christophe lui est dégoûté de n’avoir pu fournir son effort correctement enfermé dans le trafic. Au final une course rapide tout de même avec 39.8 km/h de moy sur 62 km. Félicitations à tous pour avoir montré les couleurs du maillot de l’ESB et pour vos performances. La prochaine étape sera sans doute Saugon pour la fête du travail le 1er Mai avec je l’espère des points sur le podium pour l’un d’entre nous. Seb.

Course du 23 mars 2014

COURSE du 23 mars 2014 Comme chaque we, je viens vers vous pour vous raconter la vie des coursiers. Ce samedi se déroulait une course dans l’entre-deux mer à Barsac, course qu’on connait tous bien et qu’on a déjà faite au moins une fois. Ce we étant aussi le we ski organisé par le club beaucoup de coursiers ont préféré dévaler les pistes enneigées des Pyrénées à grande vitesse. Je me retrouve donc seul pour une fois avec un temps plutôt mitigé frais et venteux. Le départ est donné à 15h15 pour les 3 ème catégorie sur un circuit de 6 kms environ pour 9 tours de circuit sans grande difficulté à part 2 ponts d’autoroute et surtout un vent important en rafales. Nous sommes une soixantaine au départ ce qui parait plus raisonnable que le we dernier vu les routes empruntées qui sont étroites et en mauvais état sur la 2ème moitié du circuit. Les échappés se succèdent vite mais sont tenues à distance pour le peloton et les vaillants coureurs sont alors résignés quand ils se retrouvent dans la ligne droite d’arrivée face au vent…(le compteur descend fréquemment sous les 30 km/h à cet endroit tant le vent est puissant et nous déséquilibre régulièrement). Lors du 4 ème tour, une prime est annoncée au prochain passage avec une bouteille à la clef. Je me dis que je ne suis pas venu là pour rien et que je dois repartir au moins avec une bouteille dans la musette.

Course 3ème Barsac 22-03-14 À 2 km environ de la ligne, je profite de 2 fuyards partis auparavant et ayant pris quelques longueurs pour sortir du peloton et les rejoindre. Hélas le peloton n’est pas loin et nous rejoint assez vite comme à chaque fois. Je reste quand même placé dans les premières places du peloton pour faire le sprint. À 500 mètres de la ligne je suis devant plein vent. J’attend que quelqu’un démarre mais le vent de 3/4 face refroidit les hardeurs de chacun. Enfin un coureur se décide et je lui prend la roue sur le champs. Un troisième coureur vient alors se mêler à la bagarre. Je finirais au final 3ème du sprint n’ayant pas la motivation finale pour lutter. Je réserve mes forces pour la fin de course et l’arrivée finale qui approche à grands pas. Le temps nous joue aussi des tours, après un départ sous le soleil, les rafales de vent nous ramènent des nuages et quelques gouttes de pluie mais rien de plus méchant ouffffff. Nous arrivons alors dans la partie finale et le speaker nous annonce 2 tours de l’arrivée. 2 fuyards en profitent alors pour prendre la fuite dans la ligne droite face au vent juste après le pont d’autoroute. Le peloton les garde à distance mais ne revient pas sur eux de suite. Il se passe alors un tour de plus pour repasser sur la ligne et entamer les 6 derniers kilomètres. Après un virage sur la droite où le vent est de 3/4 face et alors que je vois que le peloton ne revient toujours pas, un coureur sort sur la gauche et prend quelques longueurs. J’en profite pour sortir sur la droite et le rejoindre. Les 2 échappés sont alors à une centaine de mètres devant. Je passe à côté de lui et lui crie: »aller vient c’est bon on rentre ». Ce même coureur ne me répond même pas et je sens bien qu’il ne me sera d’aucune aide. Encore un pétard mouillé et un coureur qui a les yeux plus gros que ses jambes…..Je me retourne pour me rendre compte que j’ai fais le trou avec le peloton. Après un virage sur la droite, je me retrouve alors vent de 3/4 dos et les 2 coureurs en point de mire à une cinquantaine de mètres. Je redouble donc de puissance pour rentrer au plus vite sur eux. Hélas, les forces me manquent en arrivant sur le pont d’autoroute et je sens bien que mes jambes sont lourdes. Je suis alors à une vingtaine de mètres d’eux mais je sens bien qu’à 2 ils reprennent du terrain sur moi. Je me dis alors que j’ai pas le choix et qu’il me reste environ 3 kms à tenir en « chasse-patate » pour finir 3 ème. Je donne tout ce que j’ai tout en gérant mes forces. Après le dernier virage sur la droite pour revenir sur la ligne d’arrivée, il faudra revenir face au vent sur 1.5 km. C’est alors qu’un coureur de Bègles me rejoint. Cà sort encore du peloton…. Il me prend le relais et j’ai du mal à prendre sa roue. Le gaillard est plus frais que moi. Il s’écarte alors pour que je prenne le relais à mon tour mais je lui dis que je peux pas…Il redouble alors de force et nous emmène à vive allure. C’est alors que les éléments se déchaînent. La pluie recommence à tomber. Je m’accroche tant bien que mal pour tenir sa roue jusqu’au virage fatidique. Sur la relance, le concurrent bèglais a surestimé ses forces et peine face au vent. C’est alors que 2 autres concurrents reviennent encore sur nous. J’en profite pour changer de roue et gagner encore du terrain. Le peloton n’est pas loin derrière mais nous sommes en train de faire la jonction avec les 2 premiers. Je me met à l’abri comme je peux le vent venant de la gauche et les grélons venus maintenant en plus de la pluie caressés nos guiboles. Nous sommes alors 6. Il n’y aura pas de place pour tout le monde sur le podium. Le jeune de Villenave d’ornon qui a déjà fais ses preuves à st Loubès et Cavignac les we précédents attaque alors plein vent. Impossible de répliquer il est très fort. Je prend mon mal en patience à l’abri. C’est alors qu’à 200 mètres de la ligne mon acolyte bèglais peine et craque nous sommes plus que 5 esseulés. Moi je tiens bon la roue du 4ème devant moi et attend les derniers mètres pour sortir. Ce que je tente mais hélas sentant l’attaque venir, ce concurrent me ferme la porte protégée du vent et je ne peux le sauter par la gauche plein vent. Je finirais donc 5 ème alors que le peloton lui est déjà revenu pour finir devant le 6 ème échappé. Au final, une course de 57 kms à une vitesse moyenne de 37.5 km/h avec des conditions climatiques difficiles. Je prend mes premiers points de la saison accompagnés de 2 bonnes bouteilles de rouge. Je ne devais pas rentrer les mains vides….Mission accomplie et en plus en montrant le maillot de l’ESB. Seb.

Le Mont Ventoux 2013

Le Mont-Ventoux 2013

Mercredi 12 juin 2013 :

Ils y pensent depuis des mois et le jour du départ est enfin arrivé : les 16 cyclos et leur accompagnateur de l’ESB CYCLO sont fringants et prêts à bondir sur la longue route vers le Ventoux.

depart-Ventoux1

Après quelques hésitations sur la route à suivre peu après Bordeaux (déjà), tout le groupe se dirige vers le Lot sur des petites routes vallonnées. La bonne humeur est là et arrêt mousse (déjà) pour le 2ème groupe avant l’arrêt repas à l’ombre.

Puis direction Fumel et le groupe suit la vallée de la Dordogne avant une scission en 2 groupes mais sans oublier les arrêts pour s’hydrater avec des liquides frais et moussants. Le groupe se reforme à l’entrée de Cahors et se dirige tranquillement en direction de Vers pour une arrivée à l’hôtel de la Truite Dorée à Vers dans un cadre magnifique à côté de la rivière (où l’on pêche des truites dorées?). Rude journée de 232km où l’on déplore 2 montées (Michel et Serge) dans le véhicule d’assistance mais qui se révèleront précieuses pour le groupe.

Jeudi 13 juin 2013 :

Départ tranquille à 7h45 en direction de Figeac : Alain provoque 2 arrêts pour crevaison avant de s’apercevoir que son pneu est entaillé. Après changement du pneu, passage à Figeac et dès la sortie, on attaque les bosses puis à Capdenac rebelote encore des bosses .La campagne Lotoise nous gratifie de quelques montées bien senties (avec les descentes aussi) mais la troupe retrouve avec joie Benoit, Serge et Michel qui ont préparé une halte aux petits oignons (et avec l’apéro aussi).

On repart sous un ciel qui se charge de nuages menaçants et quelques minutes plus tard, une belle bosse nous attend afin de bien digérer la pause casse-croûte pendant que nos accompagnateurs sont déjà arrêtés pour une pause (café ou bière, on n’a pas eu le temps de voir).

Olivier est à la dérive mais soutenu par Gilles arrive à se hisser en haut des montées : la fatigue est oubliée pour la descente vers Estaing très, très rapide : certains ont dû bloquer les compteurs.

Finalement, après avoir loupé le point ravitaillement de Lassouts tellement l’allure est soutenue, tout le monde arrive en petits groupes à St Geniez d’Olt. Encore une bonne journée de vélo avec 195km au compteur.

L’hôtel de France accueille aussi d’autres groupes de jeunes où certains commencent à espérer des ouvertures vers des «  jeunes »  filles. Attention, la route n’est pas terminée.

Vendredi 14 juin 2013 :

Aujourd’hui, nous allons traverser les gorges du Tarn : réveil musculaire brutal avec une bosse de 5km dès la sortie de l’hôtel mais après l’escamotage du col de Lagarde (ouf !), pause café à Séverac-le-Château avant de nous diriger vers la magnifique descente des vignes qui marque notre entrée dans les gorges. Les paysages et les villages traversés sont magnifiques sous un soleil éclatant.

Après passage à Ste Enimie et un arrêt d’hydratation à Ispagnac, nous retrouvons nos cuistots à Cocures pour la pause repas (avec apéro) à côté d’une scierie. Eh bien sûr pour digérer, nous attaquons la montée du col de la croix de Berthel avant de basculer vers Génolhac où nous rencontrons des cyclos qui sont sur le parcours « officiel » ( les distances de leurs étapes sont encore plus dures que les nôtres car ils vont monter le Ventoux samedi après-midi). Enfin, voici le col du Mas-de-l’Ayre avant une longue descente vers Les Vans où nous attend l’hôtel du Vivarais, privatisé pour nous (merci Daniel) et reçu par le couple de patrons très authentiques et sympathiques.

On récupère autour d’un copieux repas et certains vaillants partent à la rencontre de la jeunesse babacool locale usant de substances non autorisées en courses.

Samedi 15 juin 2013 :

Départ tranquille vers Vallon-Pont-d’Arc où nous entrons dans les gorges de l’Ardèche par le célèbre Pont d’Arc avant d’attaquer la montée vers la route du belvédère.

Vallon-Pont-d-Arques

Malheureusement, la pluie nous attend et on ne profitera pas beaucoup du paysage sous une pluie battante : la route est glissante dans les descentes et il nous tarde de rejoindre St Martin-d’Ardèche où, bonne surprise, nous entrons dans le Gard sous un chaud soleil qui va nous permettre de sécher tout en pédalant.

La pause repas nous permet de faire sécher nos affaires (voir ci-dessous) et nous repartons sous une chaleur accablante.

Après la pluie, la chaleur étouffante du Gard et du Vaucluse nous accompagne tout l’après-midi à travers les vignes et les rocailles.

ca-seche

Comme nous n’arriverons pas à nous connecter avec Michel et Serge, nous sommes à sec en arrivant à Vaisons-la-Romaine où un choix se pose : Mont-Ventoux aujourd’hui ou on attend demain. Daniel est le seul volontaire car les 4 premiers jours pèsent dans les organismes et tout le reste du groupe est déjà concentré pour le Ventoux mais le matin à la fraiche plutôt.

Direction Buis-les-Baronnies pour notre repos : la distance paraît très longue à certains et tous les villages que nous traversons étant perchés sur une colline, il faut puiser dans les réserves pour arriver à l’étape. D’ailleurs, heureusement qu’une bonne bière fraiche étanche notre soif dès notre arrivée à Buis-les-Baronnies suivi d’un bain bien frais dans la rivière qui délasse les jambes fatiguées( il faut y entrer quand même avant d’en profiter).

Après un passage à la piscine, le repas précédé de devinez quoi ? permet déjà de se concentrer sur le parcours du Mont-Ventoux avec impatience ou anxiété suivant les états de forme .

Bon, les cerises à l’eau de vie dénichées par Daniel qui a fait du charme à la serveuse sont bien appréciées pour se donner du courage.

Dimanche 15 juin 2013 :

7H40, c’est parti direction Malaucène à 20 km pour se lancer à l’assaut du géant de Provence sous un soleil radieux.

Sur la plan comptable, le premier mettra 1H45 et les derniers 2H46 ( ouf 2 minutes avant les 11H30 fatidiques pour attaquer le chemin du retour) avec des révélations tel Christophe taquinant sans respect les grimpeurs ou des douleurs pour Tonio mais un bon effort personnel pour tout le monde .

La vue au sommet est grandiose car même si le vent souffle, le ciel est dégagé. Quelle récompense de pouvoir être au sommet de cette montée mythique.

Le groupe se reforme après la descente à Malaucène et le retour au camp de Buis-les-Baronnies permet d’échanger les impressions de chacun sur la matinée.

Après la douche, le dernier repas concocté par notre trio d’assistants Benoit, Serge et Michel est partagé avec des souvenirs déjà nombreux sur cette équipée de 5 jours unanimement saluée par tous les participants.

On ne le sait pas encore à ce moment-là mais un dernier effort va être demandé aux organismes et celui-là en course à pied : en effet, le bus qui doit nous amener à la gare de Nîmes veut nous faire visiter la région et nous arrivons in extremis devant la gare à 17H27 pour un départ à 17H28.

Chacun se saisit de ses affaires et guidé par Alain qui par son métier connait la topographie de toutes les gares, nous sprintons vers le quai ou finalement notre train a 2 minutes de retard. Ouf mais quel effort ! Comme dirait Serge, heureusement qu’on avait la remorque pour transporter tous les vélos sinon on aurait loupé le train. C’est sûr que courir avec des vélos dans des housses en plus des sacs, on aurait été beau.

Finalement, le trajet en train se passe sans retard, lui (merci au collège à Alain qui a conduit le TGV) et à 22H15 nous retrouvons la gare de Bordeaux. Nous apprendrons en cours de trajet que le véhicule avec la remorque est pris dans un embouteillage à Toulouse qui fera arriver Tonio, Serge et Michel vers 1H du matin.

Voilà, c’est fini : on l’a fait. Plus de 850km en 5 jours et un grand col. Bravo à tous : cyclos bien sûr mais accompagnateurs sans qui la balade aurait été beaucoup plus éprouvante. Un super moment convivial malgré quelques petits soucis d’intendance aura permis de passer 5 jours agréables sur nos vélos qui nous procurera de bons souvenirs à évoquer lors de nos sorties futures.

Rendez-vous en septembre pour le week-end Pyrénées.

Olivier B.

Reportage vidéo à voir en relief 3D ou en mono

Mont Ventoux – 2013

Le Mont-Ventoux 2013

Mercredi 12 juin 2013 :

Ils y pensent depuis des mois et le jour du départ est enfin arrivé : les 16 cyclos et leur accompagnateur de l’ESB CYCLO sont fringants et prêts à bondir sur la longue route vers le Ventoux.

depart-Ventoux1

Après quelques hésitations sur la route à suivre peu après Bordeaux (déjà), tout le groupe se dirige vers le Lot sur des petites routes vallonnées. La bonne humeur est là et arrêt mousse (déjà) pour le 2ème groupe avant l’arrêt repas à l’ombre.

Puis direction Fumel et le groupe suit la vallée de la Dordogne avant une scission en 2 groupes mais sans oublier les arrêts pour s’hydrater avec des liquides frais et moussants. Le groupe se reforme à l’entrée de Cahors et se dirige tranquillement en direction de Vers pour une arrivée à l’hôtel de la Truite Dorée à Vers dans un cadre magnifique à côté de la rivière (où l’on pêche des truites dorées?). Rude journée de 232km où l’on déplore 2 montées (Michel et Serge) dans le véhicule d’assistance mais qui se révèleront précieuses pour le groupe.

Jeudi 13 juin 2013 :

Départ tranquille à 7h45 en direction de Figeac : Alain provoque 2 arrêts pour crevaison avant de s’apercevoir que son pneu est entaillé. Après changement du pneu, passage à Figeac et dès la sortie, on attaque les bosses puis à Capdenac rebelote encore des bosses .La campagne Lotoise nous gratifie de quelques montées bien senties (avec les descentes aussi) mais la troupe retrouve avec joie Benoit, Serge et Michel qui ont préparé une halte aux petits oignons (et avec l’apéro aussi).

On repart sous un ciel qui se charge de nuages menaçants et quelques minutes plus tard, une belle bosse nous attend afin de bien digérer la pause casse-croûte pendant que nos accompagnateurs sont déjà arrêtés pour une pause (café ou bière, on n’a pas eu le temps de voir).

Olivier est à la dérive mais soutenu par Gilles arrive à se hisser en haut des montées : la fatigue est oubliée pour la descente vers Estaing très, très rapide : certains ont dû bloquer les compteurs.

Finalement, après avoir loupé le point ravitaillement de Lassouts tellement l’allure est soutenue, tout le monde arrive en petits groupes à St Geniez d’Olt. Encore une bonne journée de vélo avec 195km au compteur.

L’hôtel de France accueille aussi d’autres groupes de jeunes où certains commencent à espérer des ouvertures vers des «  jeunes »  filles. Attention, la route n’est pas terminée.

Vendredi 14 juin 2013 :

Aujourd’hui, nous allons traverser les gorges du Tarn : réveil musculaire brutal avec une bosse de 5km dès la sortie de l’hôtel mais après l’escamotage du col de Lagarde (ouf !), pause café à Séverac-le-Château avant de nous diriger vers la magnifique descente des vignes qui marque notre entrée dans les gorges. Les paysages et les villages traversés sont magnifiques sous un soleil éclatant.

Après passage à Ste Enimie et un arrêt d’hydratation à Ispagnac, nous retrouvons nos cuistots à Cocures pour la pause repas (avec apéro) à côté d’une scierie. Eh bien sûr pour digérer, nous attaquons la montée du col de la croix de Berthel avant de basculer vers Génolhac où nous rencontrons des cyclos qui sont sur le parcours « officiel » ( les distances de leurs étapes sont encore plus dures que les nôtres car ils vont monter le Ventoux samedi après-midi). Enfin, voici le col du Mas-de-l’Ayre avant une longue descente vers Les Vans où nous attend l’hôtel du Vivarais, privatisé pour nous (merci Daniel) et reçu par le couple de patrons très authentiques et sympathiques.

On récupère autour d’un copieux repas et certains vaillants partent à la rencontre de la jeunesse babacool locale usant de substances non autorisées en courses.

Samedi 15 juin 2013 :

Départ tranquille vers Vallon-Pont-d’Arc où nous entrons dans les gorges de l’Ardèche par le célèbre Pont d’Arc avant d’attaquer la montée vers la route du belvédère.

Vallon-Pont-d-Arques

Malheureusement, la pluie nous attend et on ne profitera pas beaucoup du paysage sous une pluie battante : la route est glissante dans les descentes et il nous tarde de rejoindre St Martin-d’Ardèche où, bonne surprise, nous entrons dans le Gard sous un chaud soleil qui va nous permettre de sécher tout en pédalant.

La pause repas nous permet de faire sécher nos affaires (voir ci-dessous) et nous repartons sous une chaleur accablante.

Après la pluie, la chaleur étouffante du Gard et du Vaucluse nous accompagne tout l’après-midi à travers les vignes et les rocailles.

ca-seche

Comme nous n’arriverons pas à nous connecter avec Michel et Serge, nous sommes à sec en arrivant à Vaisons-la-Romaine où un choix se pose : Mont-Ventoux aujourd’hui ou on attend demain. Daniel est le seul volontaire car les 4 premiers jours pèsent dans les organismes et tout le reste du groupe est déjà concentré pour le Ventoux mais le matin à la fraiche plutôt.

Direction Buis-les-Baronnies pour notre repos : la distance paraît très longue à certains et tous les villages que nous traversons étant perchés sur une colline, il faut puiser dans les réserves pour arriver à l’étape. D’ailleurs, heureusement qu’une bonne bière fraiche étanche notre soif dès notre arrivée à Buis-les-Baronnies suivi d’un bain bien frais dans la rivière qui délasse les jambes fatiguées( il faut y entrer quand même avant d’en profiter).

Après un passage à la piscine, le repas précédé de devinez quoi ? permet déjà de se concentrer sur le parcours du Mont-Ventoux avec impatience ou anxiété suivant les états de forme .

Bon, les cerises à l’eau de vie dénichées par Daniel qui a fait du charme à la serveuse sont bien appréciées pour se donner du courage.

Dimanche 15 juin 2013 :

7H40, c’est parti direction Malaucène à 20 km pour se lancer à l’assaut du géant de Provence sous un soleil radieux.

Sur la plan comptable, le premier mettra 1H45 et les derniers 2H46 ( ouf 2 minutes avant les 11H30 fatidiques pour attaquer le chemin du retour) avec des révélations tel Christophe taquinant sans respect les grimpeurs ou des douleurs pour Tonio mais un bon effort personnel pour tout le monde .

La vue au sommet est grandiose car même si le vent souffle, le ciel est dégagé. Quelle récompense de pouvoir être au sommet de cette montée mythique.

Le groupe se reforme après la descente à Malaucène et le retour au camp de Buis-les-Baronnies permet d’échanger les impressions de chacun sur la matinée.

Après la douche, le dernier repas concocté par notre trio d’assistants Benoit, Serge et Michel est partagé avec des souvenirs déjà nombreux sur cette équipée de 5 jours unanimement saluée par tous les participants.

On ne le sait pas encore à ce moment-là mais un dernier effort va être demandé aux organismes et celui-là en course à pied : en effet, le bus qui doit nous amener à la gare de Nîmes veut nous faire visiter la région et nous arrivons in extremis devant la gare à 17H27 pour un départ à 17H28.

Chacun se saisit de ses affaires et guidé par Alain qui par son métier connait la topographie de toutes les gares, nous sprintons vers le quai ou finalement notre train a 2 minutes de retard. Ouf mais quel effort ! Comme dirait Serge, heureusement qu’on avait la remorque pour transporter tous les vélos sinon on aurait loupé le train. C’est sûr que courir avec des vélos dans des housses en plus des sacs, on aurait été beau.

Finalement, le trajet en train se passe sans retard, lui (merci au collège à Alain qui a conduit le TGV) et à 22H15 nous retrouvons la gare de Bordeaux. Nous apprendrons en cours de trajet que le véhicule avec la remorque est pris dans un embouteillage à Toulouse qui fera arriver Tonio, Serge et Michel vers 1H du matin.

Voilà, c’est fini : on l’a fait. Plus de 850km en 5 jours et un grand col. Bravo à tous : cyclos bien sûr mais accompagnateurs sans qui la balade aurait été beaucoup plus éprouvante. Un super moment convivial malgré quelques petits soucis d’intendance aura permis de passer 5 jours agréables sur nos vélos qui nous procurera de bons souvenirs à évoquer lors de nos sorties futures.

Rendez-vous en septembre pour le week-end Pyrénées.

Olivier B.

Reportage vidéo à voir en relief 3D ou en mono