Un podium qui nous l’espérons en annonce d’autres !
Le podium des 3ème catégorie à Saugon (1 mai 2014)
COURSE du 21 avril 2014 Je reviens vers vous pour vous narrer le 4ème épisode de nos aventures folles de coursiers pour cette année 2014. En ce lundi de Pâques c’est donc en co-voiturage que nous prenons la route avec Christophe pour cette course que nous connaissons bien. Un circuit plat de 5km sans grande difficulté sauf le vent et 2 grosses relances. Le départ est prévu pour nous à 15h30 mais nous partons plus tôt pour voir le départ de notre nouveau poulain en GS: j’ai nommé J-Claude A. surnommé par tous Pire-en-Pire. Nous le retrouvons sur place et lui prodiguons nos premiers conseils. Le départ est donné pour lui à 14h pour 10 tours de circuit. Pendant que nous nous préparons nous jetons un œil à chaque passage pour voir si notre grand nouveau est toujours bien présent dans le peloton. Et il n’en démord pas. Nous prenons alors le chemin de l’échauffement. À ce moment là le groupe des GS passe et nous nous accrochons. Le rythme est élevé : plus de 40 km/h. çà fait beaucoup pour un échauffement. Je jette vite l’éponge et finit mon tour à mon rythme. Christophe lui préfère continuer et faire 2 tours à l’arrière du peloton. Il est plus à çà près après ses 160 km du samedi …. Malgré sa toute première course, J-Claude n’en démérite pas et profite que 2 fuyards aient pris le large pour quitter le peloton et tenter de les rattraper. Quelques tours plus tard, il essaiera même de faire une prime sur un sprint du peloton. En vain, le sprint est très disputé. L’arrivée du peloton des GS nous réserve la surprise de le voir toujours bien placé dans les 20ères places. Félicitations à lui pour cette belle performance pour une première. Content de sa course mais comme il dit trop courte. Il faudrait au moins 10 tours de plus pour faire la différence sur la distance(c’est vrai que les courses de Gs se disputent sur 50 bornes). À droite sur la photo on voit notre ami Jean-Claude A. Cliquez sur la photo pour l’afficher en entier et en bonne définition.
Notre départ est prévu pour 15h30 mais la course des 2ème catégorie n’est toujours pas finie. Nous partirons avec une petite demi-heure de retard pour 12 tours. Le départ se révèle comme on l’avait prévu soutenu et nerveux. 2 échappées quittent assez rapidement le peloton dans les premiers tours et tiennent tête au peloton malgré le vent et l’allure rapide. Le peloton ne réagit pas de suite mais le retour sur la ligne vent dans le dos et les primes tous les 2/3 tours ne sont pas en faveur des 2 échappés. Nous revenons logiquement sur eux à mi-course. Cà roule fort et les rares relais pris font mal aux jambes. Je reste tout de même aux avant-postes pour pas louper d’autres échappés. Depuis le départ j’ai perdu de vue mon coéquipier mais je m’inquiète pas il doit encore fouiner dans la queue du peloton le temps de se chauffer….. À 5 tours de l’arrivée une échappée de 6/7 coureurs se dessine à la faveur de la ligne droite d’arrivée. Mes jambes sont déjà bien dures mais je tente mon coup. Je sors fort du peloton et les rejoins rapidement. Trop sans doute, en effet l’allure du groupe d’échappés est bien moindre et le peloton est très rapidement sur mes traces. Je vois alors enfin pointer le bout du nez de Christophe qui vient goûter aux joies de l’avant-garde du peloton pour l’arrivée. Chacun la joue ensuite en solitaire et de nombreuses échappés se forment. Le peloton s’allonge et l’élimination se fait par l’arrière. Les organismes souffrent du rythme élevé.
À 3 tours de l’arrivée je me retrouve en queue de peloton et les crampes commencent à apparaître sur mes cuisses endolories. Je glisse à Christophe en remontant le peloton tant bien que mal qu’il faut remonter si on veut finir avant de se faire prendre dans une cassure. À 2 tours de l’arrivée, un gars arrive à sortir pour de bon, çà roule fort le compteur descend rarement en dessous de 40 km/h. On s’accroche tant bien que mal et essayons de nous placer chacun de notre côté en vu du sprint final. Le fuyard ne sera pas repris malgré l’allure. Dans la dernière ligne droite, nous nous positionnons dans les 10 premières places pour le sprint pour la 2ème place, moi sur la droite de la route et Christophe sur la gauche. Le peloton prend toute la largeur de la route et la fatigue refroidit les ardeurs des baroudeurs. Le sprint part à environ 500 mètres de la ligne, de la droite je passe au milieu puis tout à gauche pour suivre le mouvement. Christophe lui est déjà enfermé et a perdu une dizaine de mètres. je ne me pose plus de question et donne tout ce qu’il me reste. Je commence à compter les coureurs devant moi et tout ceux que je remonte. çà peut le faire encore….ou pas. À une centaine de mètres de la ligne un groupe de 4/5 coureurs me remontent par la droite à l’abri du vent. Je finirai 10ème tout pile tandis que Christophe finira les mains en haut du guidon en roue libre dans le milieu du peloton.
Pas si mal que çà après 15 jours sans vélo…..Christophe lui est dégoûté de n’avoir pu fournir son effort correctement enfermé dans le trafic. Au final une course rapide tout de même avec 39.8 km/h de moy sur 62 km. Félicitations à tous pour avoir montré les couleurs du maillot de l’ESB et pour vos performances. La prochaine étape sera sans doute Saugon pour la fête du travail le 1er Mai avec je l’espère des points sur le podium pour l’un d’entre nous. Seb.
COURSE du 23 mars 2014 Comme chaque we, je viens vers vous pour vous raconter la vie des coursiers. Ce samedi se déroulait une course dans l’entre-deux mer à Barsac, course qu’on connait tous bien et qu’on a déjà faite au moins une fois. Ce we étant aussi le we ski organisé par le club beaucoup de coursiers ont préféré dévaler les pistes enneigées des Pyrénées à grande vitesse. Je me retrouve donc seul pour une fois avec un temps plutôt mitigé frais et venteux. Le départ est donné à 15h15 pour les 3 ème catégorie sur un circuit de 6 kms environ pour 9 tours de circuit sans grande difficulté à part 2 ponts d’autoroute et surtout un vent important en rafales. Nous sommes une soixantaine au départ ce qui parait plus raisonnable que le we dernier vu les routes empruntées qui sont étroites et en mauvais état sur la 2ème moitié du circuit. Les échappés se succèdent vite mais sont tenues à distance pour le peloton et les vaillants coureurs sont alors résignés quand ils se retrouvent dans la ligne droite d’arrivée face au vent…(le compteur descend fréquemment sous les 30 km/h à cet endroit tant le vent est puissant et nous déséquilibre régulièrement). Lors du 4 ème tour, une prime est annoncée au prochain passage avec une bouteille à la clef. Je me dis que je ne suis pas venu là pour rien et que je dois repartir au moins avec une bouteille dans la musette.
À 2 km environ de la ligne, je profite de 2 fuyards partis auparavant et ayant pris quelques longueurs pour sortir du peloton et les rejoindre. Hélas le peloton n’est pas loin et nous rejoint assez vite comme à chaque fois. Je reste quand même placé dans les premières places du peloton pour faire le sprint. À 500 mètres de la ligne je suis devant plein vent. J’attend que quelqu’un démarre mais le vent de 3/4 face refroidit les hardeurs de chacun. Enfin un coureur se décide et je lui prend la roue sur le champs. Un troisième coureur vient alors se mêler à la bagarre. Je finirais au final 3ème du sprint n’ayant pas la motivation finale pour lutter. Je réserve mes forces pour la fin de course et l’arrivée finale qui approche à grands pas. Le temps nous joue aussi des tours, après un départ sous le soleil, les rafales de vent nous ramènent des nuages et quelques gouttes de pluie mais rien de plus méchant ouffffff. Nous arrivons alors dans la partie finale et le speaker nous annonce 2 tours de l’arrivée. 2 fuyards en profitent alors pour prendre la fuite dans la ligne droite face au vent juste après le pont d’autoroute. Le peloton les garde à distance mais ne revient pas sur eux de suite. Il se passe alors un tour de plus pour repasser sur la ligne et entamer les 6 derniers kilomètres. Après un virage sur la droite où le vent est de 3/4 face et alors que je vois que le peloton ne revient toujours pas, un coureur sort sur la gauche et prend quelques longueurs. J’en profite pour sortir sur la droite et le rejoindre. Les 2 échappés sont alors à une centaine de mètres devant. Je passe à côté de lui et lui crie: »aller vient c’est bon on rentre ». Ce même coureur ne me répond même pas et je sens bien qu’il ne me sera d’aucune aide. Encore un pétard mouillé et un coureur qui a les yeux plus gros que ses jambes…..Je me retourne pour me rendre compte que j’ai fais le trou avec le peloton. Après un virage sur la droite, je me retrouve alors vent de 3/4 dos et les 2 coureurs en point de mire à une cinquantaine de mètres. Je redouble donc de puissance pour rentrer au plus vite sur eux. Hélas, les forces me manquent en arrivant sur le pont d’autoroute et je sens bien que mes jambes sont lourdes. Je suis alors à une vingtaine de mètres d’eux mais je sens bien qu’à 2 ils reprennent du terrain sur moi. Je me dis alors que j’ai pas le choix et qu’il me reste environ 3 kms à tenir en « chasse-patate » pour finir 3 ème. Je donne tout ce que j’ai tout en gérant mes forces. Après le dernier virage sur la droite pour revenir sur la ligne d’arrivée, il faudra revenir face au vent sur 1.5 km. C’est alors qu’un coureur de Bègles me rejoint. Cà sort encore du peloton…. Il me prend le relais et j’ai du mal à prendre sa roue. Le gaillard est plus frais que moi. Il s’écarte alors pour que je prenne le relais à mon tour mais je lui dis que je peux pas…Il redouble alors de force et nous emmène à vive allure. C’est alors que les éléments se déchaînent. La pluie recommence à tomber. Je m’accroche tant bien que mal pour tenir sa roue jusqu’au virage fatidique. Sur la relance, le concurrent bèglais a surestimé ses forces et peine face au vent. C’est alors que 2 autres concurrents reviennent encore sur nous. J’en profite pour changer de roue et gagner encore du terrain. Le peloton n’est pas loin derrière mais nous sommes en train de faire la jonction avec les 2 premiers. Je me met à l’abri comme je peux le vent venant de la gauche et les grélons venus maintenant en plus de la pluie caressés nos guiboles. Nous sommes alors 6. Il n’y aura pas de place pour tout le monde sur le podium. Le jeune de Villenave d’ornon qui a déjà fais ses preuves à st Loubès et Cavignac les we précédents attaque alors plein vent. Impossible de répliquer il est très fort. Je prend mon mal en patience à l’abri. C’est alors qu’à 200 mètres de la ligne mon acolyte bèglais peine et craque nous sommes plus que 5 esseulés. Moi je tiens bon la roue du 4ème devant moi et attend les derniers mètres pour sortir. Ce que je tente mais hélas sentant l’attaque venir, ce concurrent me ferme la porte protégée du vent et je ne peux le sauter par la gauche plein vent. Je finirais donc 5 ème alors que le peloton lui est déjà revenu pour finir devant le 6 ème échappé. Au final, une course de 57 kms à une vitesse moyenne de 37.5 km/h avec des conditions climatiques difficiles. Je prend mes premiers points de la saison accompagnés de 2 bonnes bouteilles de rouge. Je ne devais pas rentrer les mains vides….Mission accomplie et en plus en montrant le maillot de l’ESB. Seb.
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