Course à Verdot – 06/07 septembre 2014

Résumé des courses du 06/07 Septembre : un podium de plus en GS à Verdot
podium_J_Claude_verdot_1
Verdot-Arrivee_3me_place_pour_J_claude
(3ème place à l’arrivée pour J-Claude)
Après un w.e. sans course pour moi, me revoici sur les circuits avec ce dimanche 07 une course à Verdot.
Ma deuxième course en 2ème catégorie. Un circuit plat sans grandes difficultés si ce n’est 2 ponts d’autoroute. Départ sur une route étroite et sinueuse puis retour sur une route plus large exposée au vent le long de l’autoroute nouvellement gravillonnée et pour  finir une petite bosse de 100 mètres à 300 mètres de la ligne en faux plat montant. Le tout sur un peu plus de 5 km.
Le soleil est au rdv ainsi que la chaleur. Départ prévu à 13h30 pour Gs et 2 ème catégorie. Je retrouve Patrice V. aux inscriptions. Et peu avant notre départ pour notre échauffement nous voyons arriver J- Claude A. Il a déjà couru la veille à Abzac sur un circuit plus vallonné où il n’a pas réussi à se placer mais où il finit en pleine forme. Il est bien décidé à faire quelque chose aujourd’hui. Christophe, malade, a préféré rester sage et ne pas courir en 3ème catégorie.
Suite à un problème avec la sécurité civile perdue, le départ est repoussé de 3/4 h. On cherche l’ombre car il fait très chaud.
Le départ est finalement donné avec un tour retiré à chaque catégorie, 12 tours pour les 2ème catégories et 10 pour les GS. 31 coureurs en 2 et 32 en GS.
Il ne faut qu’un demi-tour de circuit pour qu’une échappée se forme avec 2 coureurs qui prennent vite du terrain. Le peloton laisse faire avant de lancer l’allure dans le 2ème tour et rattraper les fuyards. Un coureur d’Ambès lui est bien décidé à faire quelque chose aujourd’hui. Je le connais bien il roule à Ludon et habite au Pian. Il prend les choses en main et s’échappe en haut d’un pont d’autoroute. 2 coureurs le rejoignent. Ils roulent ainsi pendant 2/3 tours puis d’autres coureurs sentent le bon coup car ils ne prennent pas de terrain mais roulent à bonne allure. Ils sont maintenant 7 devant. Le rythme est soutenu et la chaleur use les organismes. Je m’accroche en me replaçant souvent dans les premières positions . Je me sens bien et prend même des relais. Peu après la mi-course de nouveau le rythme s’accélère et des coureurs ayant loupé le coche tentent leur chance. Je prend la roue d’un et me retrouve vite dans une groupe de 8. Le peloton, enfin ce qu’il en reste, est résigné. La moitié est sortie. 15 devant et 15 derrière….
À 5/6 gars on relaie fort pour essayer de rentrer. On revoit les fuyards en point de mire. Le compteur oscille entre 45 et 50 km/h. Je serre les dents.
Dans le 8ème tour nous faisons la jonction mais au profit d’un ralentissement général 5 coureurs reprennent la fuite dont le coureur d’Ambès. On n’est plus qu’une petite dizaine.
Tout n’est pas encore perdu. À 2 tours de l’arrivée, une prime est annoncée . Je suis sur l’avant du groupe. Je me dresse sur les pédales et prend quelques longueurs pour empocher une bouteille.Verdot-Prime_pour_Seb
(prime pour Seb)
Au retour, la cloche retentit. Je croise Patrice et J-Claude qui viennent d’arriver et qui me crie « 3 ». Je réfléchis et je me dis : ils sont 5 devant pas 3 enfin. Au fil des kilomètres le groupe s’amenuise surtout lorsqu’il s’agit de monter les ponts d’autoroute. Après le dernier pont, les 5 fuyards ne sont plus qu’à une centaine de mètres devant.  Ils ont en plus perdu un élément qui vient de craquer. 2 coureurs d’Arcachon accélèrent puis un autre de l’autre côté de la route. Je serre les dents et prend la roue puis saute sur une autre. Dur dur avec le vent de côté. On a fait le trou, faut viser devant. Un coureur de Labrède m’emmène. Je reste bien au chaud dans sa roue. Virage à droite, la petite montée, virage à droite. On dépasse un premier coureur puis un autre. La ligne n’est plus loin, je me dresse, sprinte et le saute. Verdict après la ligne : 1 autre coureur a réussi à reprendre les échappées seul et finira 2ème. Mon copain d’Ambès 4ème. Moi 6ème du coup aux portes des points . Rageant pour une 2 ème course en 2ème catégorie mais pas si mal au final surtout que je repartirais avec une bouteille lors de la prime gagnée sur le peloton.
À l’arrivée, je retrouve mes 2 compères qui me narre leurs exploits.
Excuse-moi J-Claude si je me trompe mais je vais vous exposer ce que j’ai  compris,  étant fatigué après ma course.
Course des GS : un départ en fanfare derrière moi. Un coureur prend les devants en début de course. Patrice réagit et rentre sur lui. Ils sont 2 devant. Verdot-Echappe_a_2_de_PatriceJ-Claude agacé par la veille et de rouler sur l’arrière ce qui est contraire à ses habitudes accélère et rentre sur eux tout seul puis continue son effort seul.Verdot-Retour_seul_de_J_claude Il fera 2 tours seul devant en empochant prime et points du meilleur sprinteur.
3 coureurs le rejoignent enfin. Patrice derrière contrôle les sorties et régule l’allure. Belle course d’équipe. Puis il reste une place encore. Ils finiront tous les 4 devant le peloton pour se jouer la victoire.Verdot-Echappe_a_4_de_J_Claude J-Claude pour sa première place de l’année finira 3 ème et sera classé Meilleur Sprinter. Pas si mal pour un 1er podium. Patrice lui finira 7 ème et empochera 2 primes dans la musette.
9 points d’un coup. Bravo à J-Claude comme quoi quand on persévère. Çà lui aura servi de rouler seul devant comme à son habitude avec le club. Dommage qu’il n’est pas pu finir tout seul devant!!!!!!récompenses_J_claude_Verdot_1
Encore un we riche en émotions et où le maillot a été dignement montré.Verdot-Arrivee_7me_place_pour_Patrice
(Patrice arrive en 7ème place)
Hélas la saison touche à sa fin. Peut être un dernier exploit avant Octobre. À suivre….
Seb

La Flèche Aquitaine 2014

En ce dernier dimanche du mois d’août nous étions nombreux du club  à nous aligner au départ d’une épreuve devenue classique au fil des années à savoir « La Flèche Aquitaine » organisée par le cyclo-club de Cenon. Bénéficiant d’une météo des plus clémentes les plus courageux (ou les mieux entraînés) ont choisi d’effectuer le parcours de 100 km, les autres se sont retrouvés sur le 75 km.

En attendant un compte-rendu plus détaillé voici quelques photos de cette sortie. Merci à François de me les avoir envoyées.

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Course du 30/08/2014 à Portets

Course du 30/08/14 à Portets

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Ayant d’autres ambitions pour ce we, 20 km de canoë avec descente de la Leyre ce jour, je laisse le soin à J-Claude A. et Patrice V. de montrer le maillot en GS et à Daniel C. (qui fait sa rentrée) et à Christophe C. en 3 ème catégorie.
Patrice et J-Claude prendront le départ à 12h30 puis çà sera au tour des 3 ème catégories à 14h30.
Le circuit est court avec un long faux plat montant pour arrivée sur la ligne et d’une descente rapide sur une route étroite avec 2 petites transversales, le tout sur 3 km.
Chacun a donné le meilleur de lui-même pour finir la course dans les meilleures conditions. Hélas aucun podium pour ce we: Patrice V. finira aux portes des points à la 6 ème place, J-claude un peu plus loin derrière en GS puis Daniel et Christophe côte à côte dans les 10 en 3 ème catégorie avec tout de même 37.3 km/h de moyenne.
Christophe souffrant rentrera chez lui fiévreux… J’espère qu’il récupérera vite.
En espérant que le we prochain soit plus propice aux bons résultats pour finir la saison glorieusement.
Seb

Courses du 24/08/2014 : un podium de plus

Résumé des courses du 24/08/14 : au final un podium de plus en 3ème catégorieSt-Martin-de-Coux
Ce dimanche 24 août aucune course n’avait lieu en gironde. C’est donc vers d’autres départements que nous convergeons : Christophe C. et moi même dans le 17 à St Martin-de-Coux et Patrice V. dans le 47 à Savignac-sur-Leyze.
D’autre part, un autre coursier qui n’a pas couru cette année avec nous, Claude P., réalisait les 24 heures du mans vélo par équipe où il battra son record en effectuant plus de 900 km.
Pour moi, c’est une grande première. En effet, je prend le départ dans une nouvelle catégorie sans mon poulain avec toutes les interrogations qui vont avec (vais-je être à la hauteur?, combien de tours vais-je effectuer?, vais-je finir la course?, que valent ces nouveaux concurrents?).
Je vais vite être fixé. Dans la suite de nos courses de côtes, celle-ci est pas mal. Un long faux plat sans gros pourcentage mais qui monte sur presque 2 km avec 45m de dénivelé puis une descente courte et rapide pour une arrivée en léger faux plat montant sur une route fraîchement refaite. Le tout sur un peu plus de 6 kms.
11 tours annoncés pour les 2 ème catégories.
Le départ est rapide. En effet, un coureur part dès le baissé de drapeau et je m’accroche au milieu du peloton. La principale différence avec la 3 ème catégorie est une allure plus fluide mais plus rapide et des coureurs plus motivés. Les échappées sont plus vives et les réactions du peloton aussi. Sur la descente, mon compteur affiche plus de 68 km/h…..
Je reste bien au chaud dans le peloton et laisse travailler les costauds à l’avant du peloton. À chaque tour, une prime est annoncée. Je laisse les sprinteurs s’expliquer.
Arrive la mi-course, et les sensations sont pas si mal. Une échappée se dessine, 3 puis 4 coureurs et je tente ma chance au détriment d’un gros effort (56 km/h en faux plat montant). Je me retourne le peloton est à une cinquantaine de mètres. Nous sommes maintenant 6 devant à relayer. Hélas le peloton nous laissera que peu de marge et reviendra sur nous dans le tour.
3,2 tours et voici que 2 coureurs prennent du champs. D’autres tentent leur chance. La cloche annonce le dernier tour et l’avant garde du peloton ne laisse que peu de chance aux différents coureurs.
À 3 kms de l’arrivée, nous revenons sur un groupe de 5/6 coureurs. Je suis bien placé. Virage à droite pour entamer la descente rapide (sur la relance une crampe me prend à la cuisse droite), un replat, virage à droite, descente plus pentue avant le dernier faux plat. çà frotte pas mal. J’essaye de me faire une place (malgré la crampe toujours sous-jascente). Le sprint est lancé de loin. Je tente ma chance sur la gauche de la route. Je compte vite fait. Je suis dans les 6/7 ème position. Je donne tout jusqu’à la ligne en dépassant quelques coureurs. Je me dis incroyable , je rentre dans les 5 dès la première course. C’était sans compter sur 2 coureurs échappés non repris. Je finirais dans les 7/8 ème position. Pas si mal pour un baptême. 39.8 km/h de moyenne et 67 kms.
Mon collègue Patrice fera de même dans le 47 où il finira 8 ème au terme d’une course dure et très vallonnée aussi.
C’est au tour de notre ami Christophe de s’élancer, seul cette fois-ci.
Il reste bien sage au milieu du peloton sans faire les sprints intermédiaires et attend sagement l’arrivée pas trop pentue pour lui.
Les tours s’enchaînent et les différentes échappées ne vont pas loin. çà va arriver au sprint. Je l’encourage du bord de la route en lui montrant l’endroit où sortir pour le sprint final. En effet, il faut pas se découvrir trop tôt car un léger vent de face ralentit vite notre progression.
Au bout du 9 ème tour, la cloche retentit aussi pour lui. J’attends avec impatience son retour. Et enfin la moto arrive au loin à un rythme soutenu. J’aperçois mon poulain bien placé sur l’avant. Un peu trop même peut-être… Il se retrouve en tête du peloton à plus de 500 mètres de la ligne et doit lancer le sprint. Il est devant et essaye de développer toute sa puissance. 400, 300,200. çà remonte de toute part. çà sera dur. Il finira tout de même 4 ème dépassé sur les 50 derniers mètres par des coureurs plus jeunes et plus explosifs.
Un beau podium pour lui tout de même et 3 bouteilles de vin à la clef. Bravo à lui.
Vivement qu’il me rejoigne en 2 ème catégorie. Il a le niveau mais quand la chance ne veut pas sourire.
La suite le we prochain pour notre dernier mois de courses.
Seb

Course de Maransin du 10/08/2014

Course de Maransin du 10/08/14

Après un w.e. dernier où nous avions commencé à goûter aux joies des courses de côtes, nous avons décidé de réitérer ce w.e. à Maransin .
Nous étions 2 au départ de 3 ème catégorie : Christophe C. et moi même.
Les nouveaux maillots étant arrivés, nous misons sur le port de ces nouvelles couleurs pour briller.
Maransin_10-08-14
Mais le tour de reconnaissance en voiture nous refroidit direct.
Le circuit est très vallonné d’un côté sur une route étroite avec 3 toboggans successifs puis un retour en faux plat face au vent très exposé avant un retour sur la ligne. Tout ça sur 5 kms.
Christophe est déjà découragé d’avance. Mais nous partons dans l’idée de faire un bon résultat en restant cacher jusqu’à l’arrivée (pas comme les w.e. précédents).
Nous sommes 34 au départ dans notre catégorie et lancés pour 12 tours de circuit.
Dès le départ, le ton est donné avec une longue descente à vive allure (plus de 64 km/h de vitesse maxi) sur une route étroite et sinueuse mais les premières bosses ralentissent vite l’allure. Le faux plat de retour vers la ligne d’arrivée très exposé au vent décourage vite ceux qui veulent prendre la poudre d’escampette.
Nous restons sagement planqués au milieu du peloton avec Christophe même si les jambes me démangent.
Le rythme est saccadé avec une vive accélération sur la première partie de circuit entre la grosse descente et les bosses suivantes puis un ralentissement total à moins de 30 km/h sur la partie plus facile mais très venteuse.
Dans le 5ème tour, alors que les premiers 1ère catégorie nous mettent déjà un tour, des petits malins en profitent pour nous fausser compagnie au train. Ils sont 3 dont 2 de la même équipe. Ils prennent régulièrement du terrain surtout que le groupe de poursuivants des 1ère catégorie vient s’intercaler entre nous. Un coureur de leur équipe vient aussi semer le trouble aux avant-postes du peloton dès que celui-ci accélère de trop.
Les tours défilent ainsi et les jambes de chacun deviennent de plus en plus dures. À 2 tours de l’arrivée, nous apercevons dans une ligne droite nos 3 fugueurs. Ils ne sont plus très loin. Au sommet d’une bosse, ils ne sont plus qu’à une centaine de mètres. D’autres coureurs tentent alors leur chance en solo en imprimant de vives accélérations. Hélas ceci ne fait pas avancer le groupe et les fuyards reprennent de l’avance sur nous. Dernier tour annoncé.
Il reste encore pas mal de monde. Sur la partie ventée, les sorties continuent surtout que sur une partie dégagée nous devinons encore les 3 premiers au milieu d’un groupe de 1ère catégorie et de coureurs esseulés.
Virage à droite, le vent est de 3/4. Je suis calé en 3/4 ème position dans la roue du coureur de st Denis-de-Pile qui protégeait ses 2 compatriotes échappés plus tôt dans l’après-midi. Il roule fort et sens bien qu’il peut revenir sur les intercalés. Le dernier coup de cul arrive. À mi-pente, il démarre. Toujours calé dans sa roue je le suis. ça frotte derrière et ma roue arrière touche. Je continue. ça redescend un peu et nous rattrapons un coureur. Ça roule vite mais sans plus mais j’attend le dernier moment. Courbe sur la droite et la ligne est déjà là. Je me dresse et saute le coureur en question.
Un peu plus loin je retrouve mon poulain. Je lui explique que je finis 1er du peloton et donc logiquement 4ème. Il me dit: » je dois faire 5 alors j’étais dans ta roue lol ». Et il rajoute: » et encore j’ai été gêné puis la ligne est arrivée trop vite j’ai pas eu le temps de me lancer » un peu déçu.
Mon compère a l’air d’avoir bien digéré son sandwich ingurgité 1h30 avant sur la route et les bosses qui ne sont pas vraiment sa tasse de thé.
C’est sans compter sur le tour de récupération où un groupe de première catégorie nous rattrape, je laisse filer et coupe par une route transversale. Christophe lui, continue avec eux pour finir même devant et les emmène. Il lui en restait encore sous la pédale c’est clair.
Au final, 62 kms et un « petit » 34 km/h de moy pas si mal vu la configuration de la course.
Après avoir remis nos dossards, nous nous avançons vers le podium pour confirmer notre performance mais hélas mes comptes étaient faussés et 2 coureurs n’avaient pas été repris. Nous finirons donc aux portes des points 6ème et 7ème.
Comme quoi quand on prend des risques ça paye pas et quand on en prend pas non plus…. Dur dur le vélo. Y a vraiment pas de solution miracle! Faut suivre son intuition et c’est rarement le plus costaud qui gagne.
La suite au prochain épisode
Seb

Course de Saint Loubès du 02/08/2014

Course de St Loubès 02/08/14 : encore un podium pour l’ESB après celui du w.e. dernier à St Sauveur
podium_5e_place_St_Loubes_02-08-14
Après un w.e. sans avoir couru mais où Christophe C. a largement honoré son maillot sur nos routes médocaines à St Sauveur où il finira 5 ème repris dans le dernier tour dans une échappée à 2 et où J-Claude A. finira dans les 10 en GS, Nous nous retrouvons à 3 sur un circuit de St Loubès exigeant. IMG_5182Nous avons au départ : Christophe C. et moi même en 3ème catégorie avec 36 partants et J-Claude A. en GS malgré sa violente chute à St Aubin mercredi avec un nouveau vélo et des pansements.
Le circuit est difficile. En effet un peu plus de 9 km avec du vent : 2 bonnes bosses et une autre un peu moins pentue. 6 tours annoncés pour les 3 èmes catégories et 5 pour les GS.
Le départ est plutôt calme comparé à d’habitude. Faut dire que le vent de face sur toute la première partie du circuit ralentit vivement l’allure. À chaque passage sur la ligne soit il y a prime soit il y a classement du meilleur sprinter. Une échappée se dessine dans le 2 ème tour. Ils ne sont que 2 et le vent aura raison d’eux. Ils seront repris après le passage pour le classement du meilleur sprinter où je fais le sprint du peloton et assure la 3ème place.
Dans le 3ème tour, une autre échappée se forme dans la dernière bosse qui est la plus pentue et à environ 2 kilomètres de la ligne. Je me dis pourquoi pas et nous nous retrouvons à 3 devant. Nous arrivons à faire un tour et jouer le 2ème meilleur sprinter pour le 4ème passage sur la ligne après qu’un coureur nous ait rejoint juste après la dernière bosse. Je fais le sprint et finit premier. IMG_5002Mais le peloton n’est pas loin et les prochains kilomètres face au vent nous invitent à regagner sagement le peloton.
C’est au tour de Christophe de prendre la poudre d’escampette. Dans la première bosse, la plus longue aux abords de Montussan une vive accélération d’un coureur fait exploser le peloton. Christophe garde le contact et ils se retrouvent 3 devant dont un coureur de St Loubès. Dans la descente, 2 autres coureurs les rejoignent. Avec un autre coureur de St Loubès nous nous entendons pour réguler l’allure du peloton et laisser prendre du champ aux échappés. Nous contrôlons aussi les différentes tentatives de sortie des autres coureurs. L’échappée prend un peu de temps surtout avec le vent dans le dos. Au retour sur la ligne, le speaker annonce une prime pour le peloton tandis que la cloche sonne le dernier tour. Je me dresse sur les pédales et fait la prime en prenant quelques longueurs aux autres.
Les kilomètres et le circuit usant font mal aux jambes. Le peloton se résume à une quinzaine de coureurs. 2/3 sont quand même motivés et essayent d’organiser un contre même si je me mêle à eux pour désorganiser le tout. Ils reviennent à une cinquantaine de mètres au pied de la bosse de Montussan où les coureurs sur l’avant craquent. En haut de la bosse, le regroupement est effectué. Il ne reste plus qu’une dizaine de gars au pied de la dernière difficulté où un jeune coureur de St Loubès place une vive et nette accélération. Personne ne peut prendre sa roue. Il prend du terrain dans le faux plat descendant pendant que derrière nous sommes toujours dans le top 10 avec Christophe. Virage à droite, virage à gauche un coureur sort sur la gauche de la route, bloqué contre le trottoir je ne peux réagir, dernier virage à gauche, je suis 6ème. Je relance de toutes mes forces pour le sprint pour la 3ème place. Le coureur de St Loubès lève déjà les bras de victoire. Dans un dernier effort et avec une crampe à chaque jambe je viendrais pendre la 5ème place sur la ligne tandis que Christophe les mains en haut du guidon finira 7ème en roue libre.arrivee_3e_categorie_St_Loubes_02-08-14
Au final çà sera 2 bouteilles de vin pour moi : une pour une prime et l’autre pour la place. Bien placé pour le classement du meilleur sprinter sur les 2 premiers classements, je ne rentrerais pas dans les 2 premières places au final et tant mieux çà m’évite 3 points de plus. 54 km et 35.6km/h.
Félicitations à Christophe qui n’en a pas démérité sur un circuit qui ne lui correspondait pas vraiment.
Je prend donc encore 2 points et me rapproche de plus en plus de la 2ème catégorie…..24 points/30.
IMG_5138J-Claude lui finira dans le peloton des GS ce qui est déjà pas si mal vu la configuration du circuit plutôt réservée aux grimpeurs et à ses multiples blessures.
À très vite pour de nouvelles aventures des coursiers le w.e. prochain course de côtes prévue à Maransin.

Cantal – 2014

Cantal 2014

2014-06-13-12.45.04w

Participants : Michel COULBAULT, Serge LAURENT, Tonio ALVES, Laurent LAFON, François FLAVIGNY, Daniel CARNEIRO, Alain BOUKHERMA, Denis ERTLE, Francis RUBIO, Jean-Paul CONDOM, François MACHADO, Olivier BISCAY, Claude BEDIS, Christian CHAUVEAU, Philippe DIOT, Robert TALBOT, Robert BARDET.

Mercredi 11 juin 7H : tout le monde est à l’heure pour le départ des 2 remorques et des 3 véhicules.

Direction MAURIAC où nous arrivons au village de vacances Puy Saint Mary pour le déjeuner. Sous une grosse chaleur, on attaque la digestion en abordant la route vers Salers, alternance de petites montées et descentes casse-patte (Nous nous apercevrons au cours du séjour que toutes les routes sont ainsi ).La montée du col de la Neurone se fait tranquillement mais lors de la descente vers le pied du pas de Peyrol prévu ensuite, une grosse pluie d’orage nous surprend et pousse le groupe à attaquer le retour. Grosse allure en faux plat descendant sur une vingtaine de kilomètres (pour une fois) mais mauvaise surprise, la route directe vers Mauriac est impraticable : obligation d’emprunter un «mini-col» de 5 km vers Arvent de Salers très pentu mais qui n’entame pas les forces de nos cyclos qui reviennent vers le village de vacances à un train d’enfer (merci le petit vent dans le dos et les costauds qui ont tiré devant).

Bien sûr, 1ère mousse à Salers afin de préparer le circuit du lendemain.2014-06-11-18.19.01w

Jeudi matin : facile, une descente de 7 ou 8 km pour commencer (on ne se réchauffe pas trop mais on ne va pas se plaindre).Tonio et Christian bataille déjà avec leurs caméras embarquées : le métier de caméraman sportif ne s’improvise pas. S’ensuit une montée ombragée pour continuer le circuit vers le barrage de l’Aigle où la remontée vers Chalvignac donne lieu aux premières explications entre grimpeurs avant de rentrer pour le déjeuner.

L’après-midi, le groupe se dirige vers Bort-les-Orgues 2014-06-12-15.31.09wsous la direction impériale du capitaine de route Robert : après quelques petits détours, montée vers le Château de Val majestueux et se reflétant dans un beau plan d’eau.

3 petits malins (Laurent, Christian et Olivier) ont pris la route du retour à Bort-les-Orgues, pressentant sans doute un retour difficile : effectivement, le parcours usant des petites bosses à répétition casse les pattes à beaucoup d’autant plus que coup dur, la route du retour est toujours impraticable (voir circuit du mercredi) : re-belote pour la montée vers Arvent de Salers : même si on la connait mieux, ça monte quand même fort en fin de parcours.

La douche et le repas sont les bienvenus et tous les sportifs se retrouvent devant  la coupe du monde de foot. Le circuit du lendemain sur la journée entière en inquiète quand même quelques-uns.

En ce vendredi matin, nous retrouvons avec reconnaissance notre doublette d’assistance Tic et Tac au volant du véhicule : nous pouvons partir en toute sécurité car ils veilleront sur nous.

Départ par SALERS puis descente vers Fontanges et on attaque le col St Georges (6.5km) enchaîné avec le col du Légal

 (6.5km de plus) : les écarts se creusent, n’est-ce pas Olivier ?

Le casse- croute nous attend en haut du col et nous enchaînons la descente vers le col de Bruel (super facile, ça descend) puis vers St-Julien-de-Jordanne et Manganes. 2014-06-13-12.51.49wEt là, il faut y aller, entamer la montée du Pas-de- Peyrol vers le Puy Mary : presque tous les cyclos gravissent les 11km d’ascension excepté Olivier et Christian qui se réservent bien sûr pour l’après-midi. Bravo à tous les grimpeurs.

Après un pique-nique pris au départ de l’autre versant, nous repartons sous la menace d’un ciel qui se charge et finalement qui va nous arroser copieusement. En plus, une erreur d’aiguillage nous fait rallonger le parcours (Christian et Olivier avaient prévu le coup) : heureusement après la pluie, le beau temps sur la route de Rioms-es-Montagne puis Valette et Trysac pour finir, mais vous l’avez deviné au pied de notre montée (oui, c’est ça, on l’aura affronté 3 fois en 3 jours) vers Arvent de Salers : c’en est trop pour Christian et Olivier qui accompagnent Serge et Michel dans le camion pour la montée.

Une tournée générale au bar du coin et retour au bercail après 150km au lieu des 130 prévus. Dur, dur pour les jambes !

Grosse journée d’assistance de Michel et Serge salué par tous autour de l’apéro.

Samedi matin, les jambes sont un peu dures mais le début du parcours se passe à bonne allure quand même sur le plateau vers le barrage d’Enchanet2014-06-14 09.43.33 : Laurent s’essaye à la caméra avec un tel entrain que la mémoire est pleine rapidement.

L’heure tourne et les bosses s’enchaînent : Olivier a une défaillance et le groupe décide de l’attendre. Sur un parcours usant avec vent de face en plus, la progression est lente et nous pensons bien que nous serons en retard pour le déjeuner : mais tant bien que mal, tout le monde rentre à bon port et nous pouvons nous restaurer et reprendre des forces grâce au jeune serveur qui nous a attendu : sympa, merci.

Michel et Serge ont aussi fait un tour ce matin entre eux mais apparemment n’ont pas chômé non plus.

L’après-midi, quelques vaillants enfourchent leurs vélos mais la majorité prend quelque repos : la semaine avance et les organismes sont entamés.

Le soir, 2014-06-14-20.14.04wen revanche, tous sont présents et en forme pour aller déguster une gargantuesque côte de bœuf (de Salers bien sûr) à Salers en refaisant les parcours du séjour.

Le dimanche, un dernier circuit vers le lac de Neuvic nous entraîne sur des petites routes sans grande difficulté en Corrèze et c’est à peine si nous remarquons la montée après le barrage de l’AIGLE qui nous ramène vers le campement .

Le séjour se termine, on range les vélos dans les housses puis on charge les remorques et on refait les parcours de ces beaux paysages, difficiles mais magnifiques de cette rude région du Cantal.

Le séjour s’est parfaitement bien passé (merci à Daniel et à Denis de nous avoir emmené dans ces lieux) dans une  ambiance conviviale sympa : nous avons découvert ou redécouvert des copains pendant ce séjour et la majorité est déjà partante pour l’Ariègeoise dans 15 jours et aussi pour le week-end à Argeles en septembre.

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Petit résumé en vidéo de notre sortie :

L’étape du Tour 2014

Il y a bien longtemps, à ma connaissance, que des membres de l’ESB-cyclo n’avaient participé à la redoutable épreuve de l’étape du Tour. Cette année ils étaient trois (Robert B., Patrice C. et Philippe L.M.). Ils n’ont pas été gâté par la météo mais lisons plutôt le récit qu’en a fait Philippe. BRAVO pour leur courage et leur bon résultat. (Benoît)

ÉTAPE DU TOUR PAU-HAUTACAM –  20 JUILLET 2014

Il nous a fallu un peu de patience avant d’accéder à la ligne de départ, un moment privilégié pour échanger avec les engagés des différents SAS, autant d’expériences et d’anecdotes de passionnés de  vélo qui vous mettent en jambe et surtout vous font trépigner d’impatience avant de se lancer dans cette magnifique aventure.

Le speaker a beau annoncer qu’au sommet du TOURMALET le soleil nous attend, on reste tout de même sceptique !

Puis c’est le grand départ avec un défilé dans les rues de PAU, parfum de tour de France avec un public qui acclame le serpent des courageux dont l’issue de cette journée est loin d’être acquise !

Quelques frissons lors des premiers kilomètres car les cyclistes sont excités et l’allure est très vive, plus de 40 km/h avant la première bosse. Parlons-en de cette bosse, non répertoriée elle en a surpris plus d’un…

Déjà les jambes nous ramène à la raison et chacun révise sa stratégie.

La descente qui suit est grisante, mais la réalité des premières chutes tempère les ardeurs des descendeurs, il est plus prudent d’avoir les mains sur les freins.

Et puis, petit à petit au fil des kilomètres le peloton se régule et se discipline et enfin chacun d’entre nous peut choisir le groupe qui lui convient pour tenter de rejoindre le bas du TOURMALET dans les meilleures conditions.

Le long parcours à travers la compagne BEARNAISE puis BIGOURDINE sent bon l’ambiance de  la grande boucle, la traversée des villages est animée, un grand merci aux locaux qui ont su accueillir

cette manifestation avec la ferveur habituelle de TOUR. L’ascension des côtes de BENEJAC et de LOUCRUP étaient attendues, sans surprise elles ont laissé des traces dans les organismes et déjà certains montrent des signes de fatigue. Pourtant ce n’est que le début !

BAGNERES de BIGORRE :  Première zone de  zone de turbulence la pluie s’invite et nous oblige à enfiler les vêtements de pluie que certains ne quitteront qu’à BAREGES.

Contre toute attente la montée du TOURMALET se passe plutôt bien. Malgré la pluie  le « ravito » de LA MONGIE est le bienvenu , mais l’impatience d’en découdre avec le géant des PYRENEES est grande !

TOURMALET-PatriceTOURMALET-Philippe

Juste le temps d’une photo souvenir sous le vélo de bronze et en route vers BAREGES, nous sommes trempés, il fait froid, pas plus de 8° mais de toute façon on est là pour en baver !

La descente est dangereuse nous sommes nombreux et la route glissante oblige à la plus grande prudence.  Arrivés à BAREGES, les organisateurs invitent ceux qui le souhaite à venir se réchauffer sous une tente. Les vélos entassés sur la place prouvent que la proposition est bien accueillie. D’autres préfèrent filer vers LUZ, redoutant la reprise du vélo après ce bref temps de repos.

La vallée entre LUZ et le bas d’HAUTACAM nous offre un vrai moment de vélo, un faux plat descendant de 15 km au bord du gave dévalé à plus de 40 km/h : Que du bonheur !

Enfin la dernière montée se profile, elle est redoutable et il va falloir trouver le  juste équilibre entre efficacité et style ! Pas le choix ça se fera à la pédale !

« LE HAUTACAM » comme on dit la bas, un grand moment de labeur, beaucoup de monde dans la montée avec aussi des cyclistes exténués préférant rallier l’arrivée à pied coute que coute. Chaque coup de pédale compte, l’ascension se fait au moral et nous nous encourageons collectivement.

Enfin la flamme rouge ! c’est bon on va donc finir c’est sûr ! Le dernier kilomètre est un régal dont il faut profiter pleinement car l’instant est bref mais chargé d’émotion. De quoi être traversé à la fois par un sentiment de satisfaction mais surtout d’humilité vis-à-vis des coureurs arrivés avant nous, mais aussi  à ces forçats de la route qui gravissent les pentes à des vitesse vertigineuses.

Voici les résultats de nos trois vaillants cyclo de l’ESB :

Sur 13000 inscrits et 8453 finisseurs :

  • Robert Bardet – 3833eme en 7h39’08’’ – Cat H 65-69
  • Patrice Capircio – 6076eme en 8h36’’18’’ – Cat H 50-54
  • Philippe Le Mouroux – 6439 en 8h46’’14’’ – Cat H 50-54

Peu importe le contrat est rempli nous n’avons qu’un envie :  recommencer ! Philippe LE MOUROUX

Nocturne à Bassens du 18/07/2014

Nocturne à Bassens : encore 2 coureurs de l’ESB sur le podium
nocturne_Bassens_18-07-14
Vendredi soir 18/07/14 avait lieu la nocturne de Bassens. Malgré l’alerte aux orages la course est maintenue. Nous sommes 2 au départ en 3ème catégorie : Christophe C. et moi même.
Le départ est prévu pour 21 h mais les éclairs au loin et le ciel noir menaçant ne nous encouragent guère.
Nous prenons quand même le départ sur un circuit très court (1.2 km) sans grande difficulté si ce n’est les 400 mètres avant la ligne avec 200 mètres face au vent puis virage à un rond point sur la droite en faux plat montant jusqu’à la ligne. Les 1ères catégories courent en même temps que nous et nous devancent de 30s au départ.
Peu de coureurs sont présents vu le temps (24) et nous partons pour 1 heure de course et 4 tours avec classement du meilleur sprinter tous les 1/4h.
Le départ est rapide et dès les premiers tours les échappées se dessinent. Un coureur sort, je le reconnais, il a fais 2ème à la nocturne d’Ambarès. Je le rattrape. Nous avons fait le trou sur le peloton. Je me dis pourquoi pas et nous continuons comme çà quelques tours. Le speaker annonce prime au prochain tour. 200 mètres avant la ligne mon compagnon se dresse sur les pédales et accélère pour le sprint en montée. Je prend 50 mètres. Je me dis pas grave, il va se relever mais point du tout. Je comprend alors que çà sert à rien d’insister et je relâche mon effort. Je serais repris dans le tour d’après et lui dans le tour suivant. Nous courons sur l’avant avec Christophe et essayons de contenir les échappées. 1er quart d’heure et premier classement des sprinteurs : çà bataille fort. Le peloton des 1ères nous rattrape déjà. Des malins en profitent pour s’accrocher et nous fausser compagnie. Nous nous accrochons à quelques encablures de la queue du peloton pour minimiser l’écart. Tout ceci sur 2/3 tours. Finalement plusieurs coureurs lâchent prise et nous nous laissons décrocher. Lors de notre passage suivant sur la ligne, le speaker nous annonce que les coureurs de devant son disqualifiés et que la gagne se joue sur le peloton. Il n’en fallait pas tant pour motiver les troupes et relancer le rythme. Çà roule vite et le retour sur la ligne face au vent anéantit vite les différentes échappées. C’est sans compter sur les primes régulières et les meilleurs sprinteurs qui accélèrent à chaque fois le rythme sur la ligne.
Il faut se rendre à l’évidence çà va arriver au sprint. Christophe s’essaye même à un sprint avec un coureur d’Ambarès.
Peu avant l’heure de course, le peloton des 1ères catégorie nous remet un tour et un coureur d’Arcachon en profite pour nous fausser compagnie. Il sera lui aussi disqualifié pour s’être accroché au peloton. La gagne se joue donc toujours sur notre peloton.
Les 4 derniers tours sont annoncés. 3,2 puis la cloche annonçant le dernier tour.
Je me cale dans la roue de Christophe en 5/6 ème position. À mi-circuit un jeune coureur tente le coup et sort. Il prend quelques longueurs mais le peloton réagit. Tout le monde est en ligne. Impossible de remonter sur la ligne droite face au vent. Çà roule vite. Virage à droite. Le coureur précurseur de l’attaque cale nous rentrons sur lui mais le sprint est lancé. Je me lève pour sprinter puis me rasseois. Je suis trop loin pour la victoire et je passe la ligne en roue libre pour éviter de prendre des petits points inutiles.
Après la ligne en rattrapant Christophe, je lui demande combien il finit. Il me répond qu’il n’en sait rien. En effet pas facile de savoir qui est dans les points vu qu’on a rattrapé les coureurs disqualifiés sur la ligne pendant le sprint final. Il faudra attendre l’arrivée des 1ères catégories 2 tours plus tard pour apprendre que Christophe finit 4 ème et moi 2ème Meilleur sprinteur après mon échappée du début de course et mon positionnement sur l’avant. Le Meilleur sprinteur lui, ne sera pas compté car n’avait pas de carton course. Décidément….4e_place_nocturne_Bassens_18-07-14
Nous monterons donc tous les 2 sur le podium. Christophe aura l’heureuse surprise de savoir qu’il a fait une prime en rendant son dossard. Encore un maillot de l’ESB montré comme il se doit.
Au final, une course rapide avec 45 kms à 40 km/h de moy. et une pointe à 54 km/h sans pluie mais des rafales de vent.
La suite au prochain épisode.
Seb

Course du 14 juillet 2014

Courses du 14 juillet : 2 podiums du club à la clef
Après une trêve le we dernier même si Patrice V. est allé montrer le maillot dans les Landes sur la course de Maillas où il finira dans les 10 sur une course très rapide en GS, nous prenons chacun de notre côté le départ d’une course en ce jour de fête nationale : moi d’abord à 14h dans les Landes fief de ma belle famille sur Mézos puis Christophe C. à 16h en Gironde à St Sulpice et Cameyrac.
Pour ma part, le temps est idéal : soleil pas trop chaud avec un petit vent d’ouest. Nous sommes 24 coureurs au départ de départements variés (65,32,64,33 et 40 bien sûr). Le circuit je le connais bien puisque j’y ai déjà couru il y a 2 ans : vallonné, exposé au vent sur 4 km avec un petit coup de cul à 500 mètres de la ligne d’arrivée.
Toute la famille est là pour m’encourager : femme, enfants et beaux parents. Va falloir assurer. 16 tours de circuit sont annoncés au départ avec prime à partir du 3ème tour.
Le départ est plutôt lent, si bien que 2 échappées de Gs partis 1 minute après nous nous rattrapent et nous doublent dans le 2 ème tour. À partir du 3 ème tour par contre c’est pas la même chose : chacun y va de son propre chef pour tenter de sortir du peloton mais le vent et les efforts de l’avant-garde du groupe résignent les plus téméraires. Faut dire que le retour vers la ligne d’arrivée en léger faux plat descendant face au vent calme les hardeurs de chacun surtout que le rythme s’est durci. Certes çà roule pas régulier par à coups mais çà roule vite quand même. Une équipe est bien représentée dans le groupe, c’est celle d’Ogeu avec leurs maillots roses. Ils sont 6 soit le 1/4 du peloton. Ils s’en donnent à cœur joie entre attaques et primes chacun leur tour.
À mi-course, 2 coureurs nous faussent compagnie d’une centaine de mètres. Les coureurs d’Ogeu régulent derrière car un de leurs collègues se trouve devant. Nous sommes 2 ou 3 devant à essayer de motiver le peloton à rouler. À 2 reprises, je produis un effort conséquent pour rentrer sur eux mais personne d’autre ne veut relayer et rouler. Tout le monde est à bout de force. Ils sont pourtant pas loin à une centaine de mètres depuis maintenant 5/6 tours. 3 puis 2 tours de l’arrivée. 2 coureurs nous faussent encore compagnie. Grrrrrr et je loupe le coche. Ils sont maintenant 4 devant ce qui motive encore moins le peloton. Dernier tour annoncé. Virage à gauche légère descente puis une ptite bosse, 1 puis 2 coureurs sortent. J’en profite et prend les roues. Je me retourne on a pris quelques mètres. Virage à gauche. Je prend le relais et accélère. Un des 2 lâche. Nous sommes plus que 2 à une cinquantaine de mètres des échappées sur un faux plat montant vent favorable. Mon compagnon d’échappée reprend le relais et roule fort mais pas assez pour revenir rapidement. Je le laisse faire, récupérant un maximum de tous les efforts consentis auparavant. Nous arrivons en haut du faux plat pour virer à gauche face au vent sur le faux plat descendant ramenant vers la ligne d’arrivée. Je repasse devant et relance de toutes mes forces après le virage. course_mezos_14-07-14Mon compagnon a du mal à garder la roue. Je suis plus qu’à une vingtaine de mètres des 4 fuyards mais ils se méfient et voient qu’on revient. Je me retourne. Je suis seul mais dur de rentrer même à plus de 45 km/h face au vent. 2 coureurs seuls à cinquante mètres et le peloton à une centaine de mètres résigné. Il faut tenir. Je tiens la 5 ème place. Je donne tout ce qu’il me reste et arrive enfin à rentrer au bout de la ligne droite. Virage à droite puis gauche, légère montée. Nous sommes déjà à moins d’1 kilomètre et 2 coureurs d’Ogeu sont maintenant devant. Ils jouent la gagne. L’un d’eux se met devant et accélère le rythme. Je me colle aux roues tant bien que mal. Faux plat descendant puis petite bosse face au vent. Le coureur d’Ogeu s’écarte et coupe son effort. Il a tout donné. Le sprint est lancé. Son collègue se met en danseuse et accélère. Il est puissant et fait des dégâts. Le gars devant moi bute. Je le dépasse par la droite. Un seul coureur a pu prendre la roue du premier. Je suis donc 3 ème. 300, 200, 100 et enfin la ligne d’arrivée à une dizaine de mètres du 2 ème. Enfin je l’ai eu cette 3 ème place tant convoitée depuis le début de saison.podium_Mezos_14-07-14
C’est pas la victoire mais bon vu les efforts réalisés auparavant…Au final 63 kms et 39 km/h de moy, une bouteille de rouge, une chambre à air et une paire de patins de frein et encore 7 points dans la musette. M’en manque plus que 7 pour monter en 2 ème catégorie.
De son côté Christophe prend le départ à 16h à St Sulpice-et- Cameyrac avec 37 coureurs. 2 coureurs partent dés le départ et pour une fois mon collègue est sur l’avant. Il se dit qu’il est bien trop tôt pour la victoire. 2 autres sortent ensuite mais ils seront repris au bout de 4 tours. Bien vu matelot.
St_sulpice_et_cameyrac_14-07-14Des échappées se forment ensuite mais sont vite anéanties. Christophe veille au grain.  À 2 tours de la fin, 3 coureurs prennent le large. Ils sont costauds et 2 d’entre eux ont déjà gagné.
Dernier tour. En haut d’un petit coup de cul, virage à droite face au vent et la ligne à 300 mètres. Christophe est 3ème du peloton. 2 démarrent. Il ne bouge pas et reste bien à l’abri. Un troisième passe et il saute dessus. Il remonte sur les 2 sortis trop tôt et finit donc 5 me 2ème du peloton. Au final presque 40 km/h de moy et 3 bouteilles de vin et un sac pour mon ami.
Et voilà c’est fait encore 2 places pour l’ESB dans la même journée. C’est  la fête nationale maPodium_St_sulpice_et_cameyrac_14-07-14is en plus la fête de l’ESB…..
La suite le we prochain…Normalement nocturne pour nous vendredi soir 18/07 à Bassens.
À très bientôt
Seb

Faire du vélo à Blanquefort